Compte tenu de l'impossibilité d'organiser une assemblée générale dans la sérénité, l'administrateur judiciaire demande à la justice la dissolution de l'association Mouvement Indépendantiste Martiniquais.
Dissoudre le MIM, c’est en en tous cas ce que l’administrateur provisoire a demandé au tribunal d’instance, faute de pouvoir organiser sereinement une assemblée générale réclamée depuis 2015 par le groupe de réflexion dissident du parti.
"La dernière assemblée générale du MIM date de 2011. Donc 8 ans après il n'y a pas encore d'assemblée générale (...) Alfred Marie-Jeanne et ses supporters ont tout fait pour empêcher la tenue de cette assemblée générale", constate Sylvain Bolinois, porte-parole du groupe de dissidents.
La réplique de l'autre camp n'a pas tardé par la voix de Lionel Déroze, le trésorier du MIM "canal historique". "De 2004 à 2011, nous n'avons pas connu d'assemblée générale. C'est peut-être très certainement une très mauvaise habitude prise par Monsieur Sylvain Bolinois pour cacher des choses. Aujourd'hui ça le gêne que cette habitude demeure", selon Lionel Desroses.
L'entité MIM ne va pas disparaître, dit-il et lance au passage une flèche à l’encontre du mouvement Péyi-A, co-présidé par Jean-Philippe Nilor et Marcelin Nadeau.
La suite est attendue de toute la classe politique martiniquaise.
"La dernière assemblée générale du MIM date de 2011. Donc 8 ans après il n'y a pas encore d'assemblée générale (...) Alfred Marie-Jeanne et ses supporters ont tout fait pour empêcher la tenue de cette assemblée générale", constate Sylvain Bolinois, porte-parole du groupe de dissidents.
Sylvain Bolinois
L'entité MIM ne va pas disparaître, dit-il et lance au passage une flèche à l’encontre du mouvement Péyi-A, co-présidé par Jean-Philippe Nilor et Marcelin Nadeau.
Lionel Desroses