Cette expérimentation entreprise par l'ARS devrait durer une année. Parmi les objectifs affichés, mieux répondre aux besoins en soins urgents ou non programmés des personnes âgées résidant en institution, via le déploiement de ce dispositif d'évaluations anticipées.
L’expérimentation est ainsi menée en partenariat avec l’HAD (Hospitalisation A Domicile) de la Clinique de la Tour et les EHPAD du sud de la Martinique. Ce déploiement lancé par l’établissement "Le Logis Saint-Jean" de Rivière-Salée et quatre de ses résidents, se poursuivra avec l’EHPAD "Les Glyciridias" du François, en août prochain.
Éviter les prises en charge trop tardives
Des évaluations dont les autres buts affichés sont d’éviter des prises en charge trop tardives et de favoriser des transferts en service d’urgence.
Il s’agit d’identifier les résidents en EHPAD dont l’état de santé serait susceptible de se dégrader à brève échéance et qui souffrent d’au moins une maladie grave et avancée : cancer, maladie neurovasculaire, diabète aux complications graves, insuffisance rénale terminale, etc.
L'ARS de Martinique
Selon l’ARS, cette expérimentation est l’aboutissement de réunions de travail récemment tenues avec les EHPAD concernés, "afin de définir les modalités de réalisation du projet et d’évaluer son efficacité sur la prise en charge des résidents "et plus largement sur la filière gériatrique".
Une "expérimentation majeure"
Manifestement convaincue des intérêts pour le résident, sa famille et les divers acteurs de la prise en charge, l’ARS Martinique indique vouloir faire de ce projet "l’une des expérimentations majeures du CNR (Conseil National de la Refondation)" du territoire. Ce dispositif devrait par conséquent "remonter au niveau national".