Les conciliabules, réflexions et prises de position se succèdent à un rythme soutenu dans les rangs de la gauche martiniquaise pour choisir celui qu’elle soutiendra à l’élection présidentielle. Qui sortira finalement du chapeau bakwa ?
Hamon, Macron ou Mélenchon ? Lequel de ces candidats sera choisi par la gauche martiniquaise ? Le Parti progressiste martiniquais (PPM) et la fédération socialiste n’ont encore rien décidé depuis la défaite de Manuel Valls. Mais voilà : comment nos parlementaires qui ont choisi l’ex-Premier ministre au premier tour, pourraient-ils soutenir Hamon, frondeur en chef, quand ils ont été loyaux au gouvernement ? Comment pourraient-ils migrer vers l'aile gauche du PS, après avoir milité sur son aile droite?
Dès lors, doivent-ils se résoudre à rallier l’inclassable Macron, déchirant ainsi le pacte ancien du PPM avec le PS ?L’option Mélenchon, héritier auto-proclamé de François Mitterrand, qui avait su nouer des relations intelligentes avec Aimé Césaire, doit-elle être définitivement écartée ?
Si le choix doit se faire non sur les personnalités, mais sur le volet outre-mer de leurs programmes, ces trois candidats se valent. Peu d’idées originales, aucune révolution d’ordre économique ou politique à l’horizon, mais un même constat : nos pays sont arrivés à la fin d’un cycle, et il convient de passer à une autre étape de leur développement. Là non plus, rien de nouveau sous le soleil.
En un mot, la gauche de Martinique est confrontée à un véritable casse-tête pour choisir son candidat à la présidentielle. Je comprends mieux maintenant pourquoi mon pharmacien m’a signalé que depuis la finale de la primaire socialiste, il est en rupture de stock de boîtes d’aspirine.
Dès lors, doivent-ils se résoudre à rallier l’inclassable Macron, déchirant ainsi le pacte ancien du PPM avec le PS ?L’option Mélenchon, héritier auto-proclamé de François Mitterrand, qui avait su nouer des relations intelligentes avec Aimé Césaire, doit-elle être définitivement écartée ?
Rien de nouveau dans "le volet Outre-mer"
Benoît Hamon se dit ouvert à tout accord, mais il semble plus intéressé par conquérir le PS que par diriger le pays. Le "progressisme" d’Emmanuel Macron a déjà séduit des militants progressistes d’ici, même s’il manque de clarté et de visibilité. Le discours radical de Jean-Luc Mélenchon, soutenu par le Parti communiste, trouve un écho chez ceux pour qui la social-démocratie est un modèle historiquement dépassé.Si le choix doit se faire non sur les personnalités, mais sur le volet outre-mer de leurs programmes, ces trois candidats se valent. Peu d’idées originales, aucune révolution d’ordre économique ou politique à l’horizon, mais un même constat : nos pays sont arrivés à la fin d’un cycle, et il convient de passer à une autre étape de leur développement. Là non plus, rien de nouveau sous le soleil.
En un mot, la gauche de Martinique est confrontée à un véritable casse-tête pour choisir son candidat à la présidentielle. Je comprends mieux maintenant pourquoi mon pharmacien m’a signalé que depuis la finale de la primaire socialiste, il est en rupture de stock de boîtes d’aspirine.