2017, année de tous les dangers ? En tout cas, la campagne présidentielle est grosse d’incertitudes. Au point que nul ne peut prévoir quels seront les contours de la future Assemblée nationale.
Quel que soit le président élu le 7 mai prochain (on voit mal comment il le sera au premier tour le 23 avril, vu l’abondance des candidats), il lui faudra trouver une majorité de députés pour approuver son action et l’amplifier durant les cinq ans de son mandat. A l’issue d’une déclaration de politique générale, le programme mis en œuvre par le gouvernement dirigé par le Premier ministre choisi par le chef de l’Etat doit être validé. Pour ce, il faut obtenir la majorité absolue, soit 289 députés sur les 577 que compte l’Assemblée nationale.
En principe, cette majorité sera acquise au nouveau président élu un mois et demi plus tôt que les députés. C’est précisément l’esprit ayant présidé à l’instauration du quinquennat présidentiel. A savoir, éviter les périodes de cohabitation entre un président qui ne gouverne plus et un gouvernement façonné selon les tendances de l’opinion publique. La concomitance entre l’élection du président et des députés, pour la même durée de cinq ans, vise à assurer la cohérence de la politique validée par le peuple et la cohésion de la majorité rassemblée autour du chef de l’Etat.
Ce dispositif sera appliqué pour la quatrième fois en 15 ans, après les élections de 2002, 2007 puis 2012. Or, bien malin celui qui peut prévoir la composition de la future majorité parlementaire. Aucun des cinq candidats dépassant les 10% d’intentions de vote aujourd’hui n’est certain de pouvoir compter sur une assemblée législative conforme à ses orientations.
La France électorale est fragmentée en familles décomposées qui auront du mal à se recomposer, si on s’en tient à la tonalité de cette campagne présidentielle, inédite à plus d’un titre. Décidément, 2017 est bien l’année électorale de tous les dangers !
En principe, cette majorité sera acquise au nouveau président élu un mois et demi plus tôt que les députés. C’est précisément l’esprit ayant présidé à l’instauration du quinquennat présidentiel. A savoir, éviter les périodes de cohabitation entre un président qui ne gouverne plus et un gouvernement façonné selon les tendances de l’opinion publique. La concomitance entre l’élection du président et des députés, pour la même durée de cinq ans, vise à assurer la cohérence de la politique validée par le peuple et la cohésion de la majorité rassemblée autour du chef de l’Etat.
Ce dispositif sera appliqué pour la quatrième fois en 15 ans, après les élections de 2002, 2007 puis 2012. Or, bien malin celui qui peut prévoir la composition de la future majorité parlementaire. Aucun des cinq candidats dépassant les 10% d’intentions de vote aujourd’hui n’est certain de pouvoir compter sur une assemblée législative conforme à ses orientations.
La France électorale est fragmentée en familles décomposées qui auront du mal à se recomposer, si on s’en tient à la tonalité de cette campagne présidentielle, inédite à plus d’un titre. Décidément, 2017 est bien l’année électorale de tous les dangers !