Parmi les leçons à retenir de ce premier tour de scrutin de l’élection présidentielle, la faible participation, autour de 40%. Ce qui n’est guère étonnant, au vu de cette drôle de campagne.
Autour de 38 à 40% : ce devrait être le taux de participation pour ce premier tour de scrutin. La préfecture n’a pas souhaité communiquer les chiffres définitifs, se réfugiant derrière le vote anticipé. Comme si la presse allait faire un mauvais usage de cette donnée pourtant publique.
Sous réserve de confirmation, la participation est en baisse d’environ 12 à 15 points par rapport à 2012. Il y a cinq ans, 52% des électeurs avaient voté, un bon score par rapport aux précédentes élections. Un chiffre à comparer aux 80% pour la France entière, une différence de 28 points.
La Martinique est coutumière de l’abstention électorale, pour la présidentielle en particulier. Le record a été atteint en 2002 avec 65%, soit deux électeurs sur trois qui avaient boudé les urnes. Cette année, en plus de l’éloignement des candidats, l’absence de relais local a favorisé la démobilisation des citoyens. Les formations et les personnalités politiques ne se sont pas engagées dans la campagne. Volontairement ou par manque de conviction, nos leaders sont restés discrets. Il est vrai que la campagne a été plutôt bien suivie dans la presse audiovisuelle, écrite et numérique. Sans oublier les réseaux sociaux, par ailleurs vecteurs de contre-vérités et de rumeurs innombrables.
L’autre raison à l’atonie de cette campagne, c’est le fait que les enjeux de cette élection sont relativement mal perçus, ici comme dans toute la France. Les frontières classiques entre gauche et droite, sérieusement malmenées cette dernière décennie, ont été une fois de plus remises en question. Comme si 2017 constituait un moment de transition entre deux époques politiques, l’ancien monde semblant dépassé et le nouveau n’existant pas encore. Cela peut suffire à générer hésitations, doute et, au final...abstention.
Sous réserve de confirmation, la participation est en baisse d’environ 12 à 15 points par rapport à 2012. Il y a cinq ans, 52% des électeurs avaient voté, un bon score par rapport aux précédentes élections. Un chiffre à comparer aux 80% pour la France entière, une différence de 28 points.
La Martinique est coutumière de l’abstention électorale, pour la présidentielle en particulier. Le record a été atteint en 2002 avec 65%, soit deux électeurs sur trois qui avaient boudé les urnes. Cette année, en plus de l’éloignement des candidats, l’absence de relais local a favorisé la démobilisation des citoyens. Les formations et les personnalités politiques ne se sont pas engagées dans la campagne. Volontairement ou par manque de conviction, nos leaders sont restés discrets. Il est vrai que la campagne a été plutôt bien suivie dans la presse audiovisuelle, écrite et numérique. Sans oublier les réseaux sociaux, par ailleurs vecteurs de contre-vérités et de rumeurs innombrables.
L’autre raison à l’atonie de cette campagne, c’est le fait que les enjeux de cette élection sont relativement mal perçus, ici comme dans toute la France. Les frontières classiques entre gauche et droite, sérieusement malmenées cette dernière décennie, ont été une fois de plus remises en question. Comme si 2017 constituait un moment de transition entre deux époques politiques, l’ancien monde semblant dépassé et le nouveau n’existant pas encore. Cela peut suffire à générer hésitations, doute et, au final...abstention.