La participation au second tour de l’élection présidentielle s’élève à 50,26%. Elle est supérieure de 10 points à celle du premier tour, mais nettement inférieure à celle des deux dernières élections présidentielles. Le nombre de bulletins blancs est nul atteint un record.
Un électeur martiniquais sur deux s’est déplacé pour ce second tour de l’élection présidentielle. La participation s’élève à 50,26%. Sur les 310 673 électeurs inscrits, 156 134 se sont rendus aux urnes. Un taux en baisse par rapport à celui enregistré en 2012, qui s’élevait à 59,78%, soit 9 points et demi de moins. Autre point de comparaison, l’élection de 2007. La participation atteignait 65,78%. Aujourd’hui, c’est 15 points et demi de moins.
En d’autres termes, nous avons beaucoup moins voté cette année qu’il y a 5 ans et 10 ans. Pour trouver un pareil score, il faut remonter à 1995 ou, plus loin, à 1969. En revanche, comme prévu, le vote a été plus important au second tour qu’au premier. Il y a deux semaines, la participation s’élevait à 39,88%. C’est 10 points de mieux ce samedi.
Les enjeux politiques de cette présidentielle ont semblé plus clairs aux électeurs ce samedi, c’est vrai. Ils devaient choisir entre deux candidats aux visions diamétralement opposées. Au premier tour, il y avait 11 candidats, ce qui a pu créer des hésitations et de l’abstention. On aurait donc pu s’attendre à une vague de votants. Il n’en a été rien été.
Les programmes des deux candidats en lice, leur personnalité, la tonalité de leur campagne ont dissuadé un grand nombre d’électeurs d’aller voter. Comme si Emmanuel Macron le libéral et Marine Le Pen la populiste d’extrême droite ont été renvoyés dos à dos. A moins que l’offre politique n’a pas convaincu, ni séduit.
Un indicateur la laisse supposer, le nombre record de bulletins blancs et nuls : 21 632 soit 13,85% dont 8,14% de bulletins blancs et 5,71% de bulletins nuls. Lors des trois dernières élections présidentielles, ce chiffre a atteint 7,51% en 2012 ; 5,19% en 2007 et 6,19% en 2002.
En d’autres termes, nous avons beaucoup moins voté cette année qu’il y a 5 ans et 10 ans. Pour trouver un pareil score, il faut remonter à 1995 ou, plus loin, à 1969. En revanche, comme prévu, le vote a été plus important au second tour qu’au premier. Il y a deux semaines, la participation s’élevait à 39,88%. C’est 10 points de mieux ce samedi.
Les enjeux politiques de cette présidentielle ont semblé plus clairs aux électeurs ce samedi, c’est vrai. Ils devaient choisir entre deux candidats aux visions diamétralement opposées. Au premier tour, il y avait 11 candidats, ce qui a pu créer des hésitations et de l’abstention. On aurait donc pu s’attendre à une vague de votants. Il n’en a été rien été.
Les programmes des deux candidats en lice, leur personnalité, la tonalité de leur campagne ont dissuadé un grand nombre d’électeurs d’aller voter. Comme si Emmanuel Macron le libéral et Marine Le Pen la populiste d’extrême droite ont été renvoyés dos à dos. A moins que l’offre politique n’a pas convaincu, ni séduit.
Un indicateur la laisse supposer, le nombre record de bulletins blancs et nuls : 21 632 soit 13,85% dont 8,14% de bulletins blancs et 5,71% de bulletins nuls. Lors des trois dernières élections présidentielles, ce chiffre a atteint 7,51% en 2012 ; 5,19% en 2007 et 6,19% en 2002.