Ce dimanche 20 novembre sera l’heure de vérité pour les candidats à la primaire de la droite et du centre avec le premier tour de scrutin. Les derniers sondages donnent des tendances qui donnent lieu à débat.
À quelques jours de la primaire de la droite et du centre (samedi 19 novembre en Martinique), les sondages d’intentions de vote donnent des résultats pouvant surprendre. L’avance confortable d’Alain Juppé fond comme un sorbet coco au soleil, au profit de François Fillon qui effectue une remontée fantastique, la cote de Nicolas Sarkozy restant stable. Il faut compter sur des résultats différents de ceux attendus.
Cependant, la surprise n’est pas de mise. Le sondage qui mesure l’état de l’opinion publique durant une campagne électorale est destiné à nous renseigner sur les tendances des intentions de vote à un moment donné. Il sera nécessairement différent du suivant car, entretemps, des faits de campagne seront survenus de nature à modifier notre perception du débat politique.
La sociologie électorale nous enseigne que la valeur des résultats est proportionnelle à la qualité et à la taille des échantillons représentatifs. C’est typiquement le cas pour les sondages dont nous sommes abreuvés. Les chiffres mis en avant sont ceux des intentions de vote de tous les Français, quels que soient leur bord politique, qui placent Juppé en tête. Or, dans le détail, on voit clairement que Sarkozy est systématiquement en tête des intentions de vote chez les sympathisants de sa formation, Les Républicains.
En clair : plus le nombre de votants de droite convaincus sera élevé, plus les chances de Sarkozy de l’emporter sont grandes. Une donnée clairement illustrée dans les sondages depuis huit mois. À bon entendeur…
Cependant, la surprise n’est pas de mise. Le sondage qui mesure l’état de l’opinion publique durant une campagne électorale est destiné à nous renseigner sur les tendances des intentions de vote à un moment donné. Il sera nécessairement différent du suivant car, entretemps, des faits de campagne seront survenus de nature à modifier notre perception du débat politique.
La sociologie électorale nous enseigne que la valeur des résultats est proportionnelle à la qualité et à la taille des échantillons représentatifs. C’est typiquement le cas pour les sondages dont nous sommes abreuvés. Les chiffres mis en avant sont ceux des intentions de vote de tous les Français, quels que soient leur bord politique, qui placent Juppé en tête. Or, dans le détail, on voit clairement que Sarkozy est systématiquement en tête des intentions de vote chez les sympathisants de sa formation, Les Républicains.
En clair : plus le nombre de votants de droite convaincus sera élevé, plus les chances de Sarkozy de l’emporter sont grandes. Une donnée clairement illustrée dans les sondages depuis huit mois. À bon entendeur…