Comme prévu, les électeurs martiniquais de la gauche de gouvernement ont préféré l’ancien Premier ministre à son challenger représentant l’aile historique du Parti socialiste.
Comme prévu, les électeurs de Martinique ont choisi Manuel Valls, à l’inverse de la majorité des électeurs socialistes de toute la France. Le score est sans appel pour celui qui était Premier ministre il y a à peine deux mois : 2 264 voix et 68% pour Manuel Valls contre 1 031 voix et 32% pour Benoît Hamon. La participation est plus élevée qu’au premier tour de scrutin, avec 3 347 votants cette fois contre 2 412.
L’issue de la primaire de la Belle alliance populaire signe une victoire pour la fédération socialiste, minoritaire dans le paysage politique, et surtout pour le PPM. Le Parti progressiste martiniquais, presque sans débat préalable, a suivi la consigne et le choix de son président. Serge Letchimy avait publié un communiqué de soutien à Manuel Valls dès la démission actée du Premier ministre, le 5 décembre dernier, puis une lettre de celui-ci, lui demandant d’animer son comité local de soutien.
Il est en revanche piquant de constater que la Martinique, tout au moins la fraction des électeurs ayant participé à cette sélection, a voté à rebours du reste de la France. Manière de camper sur nos spécificités ?
L’issue de la primaire de la Belle alliance populaire signe une victoire pour la fédération socialiste, minoritaire dans le paysage politique, et surtout pour le PPM. Le Parti progressiste martiniquais, presque sans débat préalable, a suivi la consigne et le choix de son président. Serge Letchimy avait publié un communiqué de soutien à Manuel Valls dès la démission actée du Premier ministre, le 5 décembre dernier, puis une lettre de celui-ci, lui demandant d’animer son comité local de soutien.
La Martinique campée sur ses spécificités ?
Un aréopage de parlementaires a été prestement composé pour donner du poids à la candidature du représentant de l’aile droite, ou social-libérale, du Parti socialiste. Outre Serge Letchimy, y figuraient Serge Larcher, sénateur PPM ; Louis-Joseph Manscour, eurodéputé socialiste et Bruno Nestor Azérot, député inscrit dans le groupe Gauche démocratique et républicaine. Il est donc fort logique que les électeurs se reconnaissant dans la gauche dite de gouvernement aient préféré la présidentialité présumée d’un Valls à la surprenante candeur d’un Hamon.Il est en revanche piquant de constater que la Martinique, tout au moins la fraction des électeurs ayant participé à cette sélection, a voté à rebours du reste de la France. Manière de camper sur nos spécificités ?