Prix des carburants, pass sanitaire européen, congé parental... quelques changements du 1er juillet 2021

En raison de l'épidémie de Covid-19, plusieurs mesures qui devraient prendre effet le 1er janvier ont été repoussées dans le monde du travail et du tourisme, en particulier.

Des nouvelles mesures qui auront une répercussion sur le mode de vie des citoyens, sont attendues ce jeudi 1er juillet 2021.  

Les conditions pour voyager en Europe sont modifiées, les prix des carburants s'envolent. Dans le monde travail : doublement du congé paternité, revalorisation du chômage partiel, ou hausse des indemnités pour les arrêts de travail.

Voyager désormais avec le certificat sanitaire européen

A partir de jeudi 1er juillet 2021, il vous faudra vous munir du "pass sanitaire", ou certificat sanitaire européen, pour voyager en Europe. Adopté le 14 juin, ce dispositif entre en vigueur dans tous les États membres le 1er juillet. Il consiste en un justificatif reconnu attestant de la non-contamination de son détenteur ou de sa protection vaccinale permettant une reprise des déplacements dans l'Union européenne.

Toutefois, chaque État membre reste libre de poser ses conditions. Des pays peuvent donc décider d'accepter un certificat de vaccination après une seule dose quand d'autres demanderont aux voyageurs de justifier d'un cycle de vaccination complet (les deux doses et délai pour atteindre l'efficacité maximale du vaccin).

Carburants toujours de plus en plus chers en Martinique

Dès le 1er juillet 2021, le supercarburant sans plomb, le gazole routier et la bouteille de gaz sont tous plus chers qu'en juin dernier. 

Supercarburant sans plomb : 1,65 €/L, soit +1 c€/L par rapport à juin 2021 ;

Gazole routier : 1,39 €/L, soit +3 c€/L par rapport à juin 2021 ;

Bouteille de gaz de pétrole liquéfié (de 12,5 kg) : 27,29 €, soit +1,43 c€ par rapport à juin 2021.

À titre de comparaison, en France, le prix moyen qui a été constaté en juin 2021 est de 1,53€/L pour le supercarburant sans plomb et de 1,41 €/L pour le gazole routier.

Le congé paternité allongé

À partir de jeudi 1er juillet 2021, la durée du congé paternité passe de 14 jours consécutifs (11 jours + trois jours de naissance) à 28 jours (25+3), fractionnables, pour la naissance d'un enfant. Cette mesure est applicable pour le père ou le second parent d'enfants nés à partir du 1er juillet 2021 ou avant, mais dont la naissance était supposée intervenir à partir de cette date. Les trois jours du congé de naissance restent à la charge de l'employeur et les 25 jours restants de congés paternité sont indemnisés par la Sécurité sociale. Les naissances multiples (jumeaux, triplés...) donnent toujours droit à sept jours supplémentaires. Le congé paternité passe donc dans ce cas de figure à 32 jours calendaires.

Les arrêts de travail des professions libérales indemnisés

Mis à part les avocats, la nouvelle concerne notamment médecins, notaires, architectes...Ils pourront dès à présent bénéficier d'indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, avec seulement trois jours de carence comme les salariés du privé, au lieu de 90 jours actuellement pour ceux qui y ont droit. En fonction de leurs revenus, la cotisation sera comprise entre 50 et 370 euros par an, pour une prestation pouvant aller de 22 à 169 euros par jour, dans la limite de trois mois par arrêt et de quatre arrêts sur trois ans, précise le site officiel de l'administration française.

Les allocations chômage (un peu) revalorisées

Dans le domaine de l'emploi, les allocations d'assurance-chômage seront revalorisées de 0,6%. En revanche, il n'y aura pas de nouveau mode de calcul des allocations chômage, le Conseil d'Etat, saisi par les syndicats, ayant suspendu les règles qui devaient entrer en vigueur le 1er juillet dans le cadre d'une réforme controversée. 

Le chômage partiel moins bien indemnisé

Toujours dans le domaine de l'emploi : l'indemnité perçue par les salariés en chômage partiel passe à 60% de la rémunération antérieure brute (soit environ 72% du salaire net). Elle s'élevait jusqu'alors à 70%, soit 84% du salaire net. Cette baisse de l'aide de l'Etat mise en place pendant la crise sanitaire s'explique par la reprise de l'activité des secteurs concernés.

Les primes pour l'achat de voitures en baisse

Les primes à l'achat de véhicules électriques neufs baissent de 1 000 euros. Le bonus passe ainsi à 6 000 euros pour les voitures vendues moins de 45 000 euros, et à 2 000 euros pour celles de moins de 60 000 euros.

Même chose pour les véhicules hybrides rechargeables : l'aide est réduite à 1 000 euros et disparaîtra en janvier 2022. Côté moteurs thermiques, la prime à la conversion ne sera plus accordée pour l'achat d'un diesel neuf, mais seulement pour un véhicule neuf à essence portant la vignette Crit'Air 1. Pour les voitures d'occasion, seules celles émettant au maximum 137 g de CO2 par kilomètre y seront éligibles, sauf exceptions.

De nouvelles règles pour la TVA dans le e-commerce

Les plateformes et places de marché en ligne sont désormais redevables de la TVA, en tout cas pour une partie des transactions. La réforme, initiée en raison des importantes fraudes à la TVA constatées dans le e-commerce, devait entrer en vigueur en janvier 2021, mais a été repoussée en raison de la pandémie de Covid-19. L'union Européenne 7 milliards d'euros de recettes fiscales grâce à ce changement.