La question se pose au vu de la situation à nouveau critique du groupe France-Antilles. En cessation de paiement depuis le 31 mai 2019, la société a été placée en redressement judiciaire le 25 juin 2019, avec une période d'observation de six mois.
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Le 02 août 2019, un appel d’offres a été émis et les éventuels repreneurs ou partenaires potentiels ont jusqu’au vendredi 13 septembre 2019 (douze heures dernier délai), pour se déclarer.
Cette date portera-t-elle bonheur aux 282 salariés répartis entre la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique ? Pour l’instant, le ciel semble s’acharner sur le journal qui n’a pas pu être imprimé jeudi dernier (8 août 2019), ni le lendemain, suite à la foudre qui s’est abattue sur l’imprimerie. Celle-ci serait mise en cause également dans le retard de sortie du journal lors de la nouvelle version couleur, mise en place il y a quelques mois. L’équilibre financier misé sur 3 ans lors de la reprise du groupe en juin 2017, n’est donc pas à l’ordre du jour. La nouvelle propriétaire du journal, Aude-Jacques Ruettard (patronne de la holding AJR Participations et petite-fille par alliance du défunt magnat de la presse Robert Hersant), s'était aussi engagée à maintenir l'emploi de tous les salariés "au moins durant deux ans".
Elle avait également promis de ne procéder à aucun licenciement économique durant la même période. Cette période de 2 ans touchant à sa fin, l’inquiétude des salariés est manifeste. Car selon les rumeurs, la moitié d’entre eux verraient leur emploi menacé, car la version papier quotidienne pourrait disparaître, pour laisser place à une publication hebdomadaire ou uniquement numérique.
A moins d’un repreneur providentiel ou d’une alliance partenariale de sauvetage dans une conjoncture économique particulièrement compliquée pour la presse écrite, ou encore d’un élan de générosité de la part des lecteurs via une cagnotte comme pour Atv l’an dernier, la probabilité de ne plus voir France-Antilles dans les kiosques semble se dessiner lentement.
Le cas échéant, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane seraient alors les seuls territoires de France à ne plus avoir un quotidien papier. En tout cas, les employés sont en mouvement et étudient en ce moment toutes les possibilités pour sauver leurs emplois au sein de ce média régional historique des Antilles-Guyane.
Une prochaine audience devant le tribunal de commerce est prévue le 1er octobre 2019.
Cette date portera-t-elle bonheur aux 282 salariés répartis entre la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique ? Pour l’instant, le ciel semble s’acharner sur le journal qui n’a pas pu être imprimé jeudi dernier (8 août 2019), ni le lendemain, suite à la foudre qui s’est abattue sur l’imprimerie. Celle-ci serait mise en cause également dans le retard de sortie du journal lors de la nouvelle version couleur, mise en place il y a quelques mois. L’équilibre financier misé sur 3 ans lors de la reprise du groupe en juin 2017, n’est donc pas à l’ordre du jour. La nouvelle propriétaire du journal, Aude-Jacques Ruettard (patronne de la holding AJR Participations et petite-fille par alliance du défunt magnat de la presse Robert Hersant), s'était aussi engagée à maintenir l'emploi de tous les salariés "au moins durant deux ans".
282 salariés inquiets aux Antilles-Guyane
Elle avait également promis de ne procéder à aucun licenciement économique durant la même période. Cette période de 2 ans touchant à sa fin, l’inquiétude des salariés est manifeste. Car selon les rumeurs, la moitié d’entre eux verraient leur emploi menacé, car la version papier quotidienne pourrait disparaître, pour laisser place à une publication hebdomadaire ou uniquement numérique.
A moins d’un repreneur providentiel ou d’une alliance partenariale de sauvetage dans une conjoncture économique particulièrement compliquée pour la presse écrite, ou encore d’un élan de générosité de la part des lecteurs via une cagnotte comme pour Atv l’an dernier, la probabilité de ne plus voir France-Antilles dans les kiosques semble se dessiner lentement.
Le cas échéant, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane seraient alors les seuls territoires de France à ne plus avoir un quotidien papier. En tout cas, les employés sont en mouvement et étudient en ce moment toutes les possibilités pour sauver leurs emplois au sein de ce média régional historique des Antilles-Guyane.
Une prochaine audience devant le tribunal de commerce est prévue le 1er octobre 2019.