Alors que l'hexagone connaissait son 47e jour de grève contre la réforme des retraites et que les gilets jaunes poursuivent leur mobilisation, Serge Letchimy a interpellé ce jour (21 janvier) le ministre de l'Intérieur sur "l'éthique" des forces de l'ordre. Une question qui fait écho en Martinique.
Le député Serge Letchimy a directement mis en cause les pratiques des forces de l'ordre lors des manifestations sociales qui émaillent, entre autres, l'actualité hexagonale depuis maintenant plus d'un an.
Dans une question, posée aujourd'hui (mardi 20 janvier 2020) à l'Assemblée Nationale, il a directement interpellé Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur sur la répression contre les manifestants.
La réponse du ministre au départ plutôt virulente sera en définitive une "non réponse". En filigrane, on comprend que le gouvernement ne lâchera rien.
La question semblait d'emblée concerner le territoire national. Mais, rapidement, quand le député fait allusion aux mises en examen et informations judiciaires en cours, on ne peut s'empêcher de faire le lien avec les récents événements qui visaient les intérêts du Groupe Bernard Hayot.
Dans une vidéo réalisée par les militants eux-mêmes, les manifestants "anti néo-colonialisme" dénonçaient le non port du RIO (numéro individuel d'identification) par certains policiers chargés de les maîtriser lors des mobilisations devant le centre commercial du sud de l'île.
Pour rappel, 7 de ces activistes ont été interpellés et devaient être jugés lundi dernier (13 janvier 2020). Le procès a été renvoyé au 3 juin prochain. Toute la journée du 13 janvier, des affrontements avaient eu lieu entre les martiniquais venus soutenir les prévenus et les forces de l'ordre. Le soir 5 autres personnes étaient interpellées puis relâchées.
Une actualité qui a motivé cette réunion débat organisée par le PKLS (Pati Kominis Pou Lendenpandans Ek Sosyalism) ce vendredi 24 janvier 2020 à 18h30.
Dans une question, posée aujourd'hui (mardi 20 janvier 2020) à l'Assemblée Nationale, il a directement interpellé Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur sur la répression contre les manifestants.
La réponse du ministre au départ plutôt virulente sera en définitive une "non réponse". En filigrane, on comprend que le gouvernement ne lâchera rien.
Une intervention qui trouve un écho en Martinique
La question semblait d'emblée concerner le territoire national. Mais, rapidement, quand le député fait allusion aux mises en examen et informations judiciaires en cours, on ne peut s'empêcher de faire le lien avec les récents événements qui visaient les intérêts du Groupe Bernard Hayot.
Dans une vidéo réalisée par les militants eux-mêmes, les manifestants "anti néo-colonialisme" dénonçaient le non port du RIO (numéro individuel d'identification) par certains policiers chargés de les maîtriser lors des mobilisations devant le centre commercial du sud de l'île.
Pour rappel, 7 de ces activistes ont été interpellés et devaient être jugés lundi dernier (13 janvier 2020). Le procès a été renvoyé au 3 juin prochain. Toute la journée du 13 janvier, des affrontements avaient eu lieu entre les martiniquais venus soutenir les prévenus et les forces de l'ordre. Le soir 5 autres personnes étaient interpellées puis relâchées.
Une actualité qui a motivé cette réunion débat organisée par le PKLS (Pati Kominis Pou Lendenpandans Ek Sosyalism) ce vendredi 24 janvier 2020 à 18h30.