Les régions ultrapériphériques de l'Europe sont en séminaire pendant 4 jours en Martinique

Les travaux ont débuté ce mardi 6 novembre 2018
Le 6e séminaire des régions ultrapériphériques françaises a débuté ce mardi 6 novembre au Lamentin en Martinique. Pendant 4 jours, les échanges porteront sur la mise en œuvre de la politique de cohésion en outremer, les enjeux et les priorités d’investissement des fonds européens.
Les travaux ont été lancés ce mardi 6 novembre à 10 heures par Dana Spinant, directrice à la DG REGIO, Alfred Marie-Jeanne, le président exécutif de la CTM et Franck Robine le préfet de Martinique. 
Le séminaire des régions ultrapériphériques françaises, du 6 au 9 novembre 2018, sera l’occasion sur quatre jours de débattre des enjeux et des priorités d’investissement des fonds européens dans nos RUP.
Alfred Marie-Jeanne lors de l'ouverture des travaux du 6e séminaire des régions Ultrapériphériques
On note la présence de plus de 200 participants des différentes régions et membres des autorités de gestion des fonds européens, des administrations nationales et européennes mais aussi les acteurs socioéconomiques


Des attentes 


Dans le contexte de négociations actives sur la programmation des fonds européens pour la période 2021/2027, les discussions porteront sur la mise en œuvre de la politique de cohésion en outremer, les enjeux et les priorités d’investissement des fonds européens.

Les thématiques des ateliers et tables-rondes ont été volontairement choisies et orientées sur le développement économique. Les RUP françaises (Guadeloupe, Martinique, Guyane Mayotte, la Réunion et Saint-Martin) sont des régions européennes qui bénéficient d’un soutien conséquent de l’Union. Elles ont, en même temps, l’ambition de contribuer aux objectifs et aux politiques de l’Union, et de porter ses valeurs.
Franck Robine, préfet de Martine lors de l'ouverture des travaux

Le cadre régional


Les participants vont aussi aborder le développement environnemental. Le cadre d’intervention de l’UE pour 2014/2020 offre des opportunités. L'Union Européenne évolue vers une économie faible en carbone, et compte sur un potentiel de nos régions dans ce domaine et des atouts à valoriser. 

Les investissements dans l’éducation, la formation, l’emploi et la mobilité sont aussi au programme, tout comme la place dans l'environnement régional. Ce dernier point est la fois source de contraintes mais aussi gisement à développement.