Concernant le collège par exemple, des "groupes de besoin" devraient être installés en classes de sixième et cinquième, afin de faire face à la maîtrise insuffisante de certains élèves en français et en mathématiques. Tous les élèves suivront le même programme, mais selon les sujets et compétences à travailler, les élèves concernés seront répartis dans ces groupes "pour faciliter la différenciation pédagogique et les apprentissages", indique le Rectorat de Martinique.
Toujours concernant le collège, une innovation dénommée "La pause numérique" devrait consister en une mise à l’écart du téléphone portable des élèves, "en établissant un véritable temps sans téléphone portable durant toute leur présence au collège", que ce soit pendant les temps de classe ou les moments de pause. Cette mesure devrait être expérimentée dès cette rentrée de septembre.
Une réforme, celle des lycées professionnels, sera poursuivie cette année, avec notamment une nouvelle année de Terminale "qui permet des parcours différenciés selon que les élèves souhaitent s’insérer dans la vie active ou poursuivre leurs études après le Bac".
Moins d'élèves pour cette rentrée
Une rentrée 2024 qui est de nouveau caractérisée par une diminution du nombre total d’élèves inscrits. L’an dernier les effectifs étaient de 64 198 jeunes (source : académie de Martinique).
Qui dit rentrée dit aussi chiffres. En ce début septembre, 63 228 élèves des 307 écoles, collèges et lycées de Martinique retrouvent leurs établissements respectifs (30 797 élèves du premier degré, 32 431 du second).
Quant aux enseignants, ils et elles sont au nombre de 6207 (2809 pour le premier degré, 3398 pour le second).
Une rentrée 2024-2025 qui est de nouveau caractérisée par une diminution du nombre total d’élèves inscrits. L’an dernier les effectifs étaient de 64.198 jeunes et l’Académie de Martinique compte désormais 659 élèves de moins par rapport à la rentrée précédente.
Du côté des syndicats enseignants, les motifs d’insatisfaction demeurent : nombre de suppressions de postes jugé trop important par eux, enseignants travaillant dans plusieurs établissements, interrogations sur les nouvelles réformes, etc.
Sur ces sujets comme sur d’autres, les organisations syndicales représentatives devraient se faire entendre prochainement.