Les 12 000 étudiants de l’Université des Antilles reprennent ce mardi 3 septembre 2019 le chemin des campus. Il est souhaitable que les tensions de l’année dernière s’apaisent afin que notre université joue son rôle de centre de formation de haut niveau.
A quoi sert encore l’Université des Antilles ? Nous avons été témoins de tant de polémiques ces dernières années que la question se pose. Nos étudiants, nos lycéens et leurs parents ont-ils encore le droit de croire en la pérennité de cette institution majeure dont l’existence est menacée par d’incessantes dissensions ?
La réponse est positive. Notre université, tant en Guadeloupe qu’en Martinique, représente une réelle chance de promotion sociale pour de nombreux jeunes issus des familles les plus modestes. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir financer la formation supérieure de ses enfants à l’extérieur.
Aucune université ne peut offrir à elle seule une palette complète de filières. Mais la nôtre excelle dans plusieurs domaines. A l’Université des Antilles, il existe des équipes de chercheurs de premier plan. Ils travaillent, par exemple, sur la valorisation des sargasses ou sur les propriétés médicinales de nos fruits et plantes.
Et sans parler des spécialistes de haut niveau en économie, en droit, en lettres, en langues, en géographie, en histoire. Exemple parmi d’autres : le président de l’UA, Guadeloupéen, est un pionnier de la fécondation in vitro en France ; un laboratoire de biologie a mis au point un brevet contre la prolifération des cellules cancéreuses ; un ancien professeur et homme politique est un expert reconnu de l’histoire économique des anciennes îles à sucre.
Il est temps que nos universitaires reviennent à une de leurs habitudes : la mise en commun de leurs savoirs. Loin de désespérer nos jeunes, ils doivent et ils peuvent leur donner l’envie de se surpasser sur le plan intellectuel et humain pour qu’ils deviennent les cadres dont nos pays auront besoin demain.
Après tout, c’est le rôle d’une université digne de ce nom que de montrer la voie de l’excellence à la population de son territoire.
La réponse est positive. Notre université, tant en Guadeloupe qu’en Martinique, représente une réelle chance de promotion sociale pour de nombreux jeunes issus des familles les plus modestes. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir financer la formation supérieure de ses enfants à l’extérieur.
Aucune université ne peut offrir à elle seule une palette complète de filières. Mais la nôtre excelle dans plusieurs domaines. A l’Université des Antilles, il existe des équipes de chercheurs de premier plan. Ils travaillent, par exemple, sur la valorisation des sargasses ou sur les propriétés médicinales de nos fruits et plantes.
Notre université ne doit pas disparaître ni être affaiblie
Et sans parler des spécialistes de haut niveau en économie, en droit, en lettres, en langues, en géographie, en histoire. Exemple parmi d’autres : le président de l’UA, Guadeloupéen, est un pionnier de la fécondation in vitro en France ; un laboratoire de biologie a mis au point un brevet contre la prolifération des cellules cancéreuses ; un ancien professeur et homme politique est un expert reconnu de l’histoire économique des anciennes îles à sucre.
Il est temps que nos universitaires reviennent à une de leurs habitudes : la mise en commun de leurs savoirs. Loin de désespérer nos jeunes, ils doivent et ils peuvent leur donner l’envie de se surpasser sur le plan intellectuel et humain pour qu’ils deviennent les cadres dont nos pays auront besoin demain.
Après tout, c’est le rôle d’une université digne de ce nom que de montrer la voie de l’excellence à la population de son territoire.