Les Républicains de Martinique cherchent leur place

Les Républicains de Martinique lors de leur garden party en août 20016 (au centre Karine Mousseau secrétaire territoriale)
Le parti "Les Républicains" de Martinique est en construction. Malgré l’hégémonie de la gauche, des autonomistes et des indépendantistes, cette droite martiniquaise affiche une ambition certaine.


Les élections sénatoriales du 24 septembre avec le tandem Edithe Vellayoudon / Eddy Louis-Alexandre, les élections des instances nationales du parti en fin d’année, la désignation du président local, des délégués de circonscription et des délégués nationaux, sont les principales prochaines échéances pour "Les Républicains". Mais pour le reste, c’est un peu plus compliqué.

Karine Mousseau, actuelle secrétaire territoriale, et qui espère prolonger son mandat lors du renouvellement des instances nationales, fixe les objectifs. Selon elle, il faut structurer le mouvement en Martinique en recrutant davantage de jeunes. Pour cela, elle propose de recréer une vraie dynamique sur l’idée qu’il faut appartenir à un grand bloc politique national, présent dans les différentes chambres (Sénat et Assemblée Nationale). Un argument que "Les Républicains" vont encore proposer face à l’hégémonie des "autonomo-indépendantistes" en Martinique.

Les Républicains de Martinique aspirent à davantage de sérénité


"Les Républicains" et la droite de manière générale, sont dans l’incapacité de désigner très clairement les municipalités proches de leurs convictions. Il n'y a aucun doute pour les communes de Rivière-Salée, Saint-Esprit et Case Pilote mais pour les autres, rien n'est très clair.

Qui peut dire si Jenny Dulys-Petit, mairesse du Morne-Rouge, Maurice Bonté à Ajoupa Bouillon, Joseph Peraste au Marigot, Christian Rapha à Saint-Pierre ou encore Sainte-Rose Caquin au Macouba, sont encore à droite sur l’échiquier politique local ? On s’y perd un peu dans leur positionnement très changeant, en fonction des élections. Karine Mousseau saura-t-elle réunir l'ensemble "Des Républicains" ? 

L’autre préoccupation viendrait de Yan Monplaisir, actuel vice-président de l’Assemblée de Martinique. L'homme au langage franc qui affirme haut et fort ses convictions est de droite et Républicain. Mais on sait également qu’il a un statut d’électron libre qui dérange, au sein même du parti. Des tensions qui sont perceptibles, en interne avec le président du parti.

Les Républicains estiment avoir un vrai réservoir de voix en Martinique. Le premier challenge est de les récupérer.