La SACEM a déjà recensé 250 soirées pour le carnaval 2018 en Martinique

Soirée de carnaval "Barbie et Ken" au Carbet
Pour la période du carnaval qui va du jeudi 8 février au mercredi des Cendres (14 février), 250 soirées ont été recensées par la Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique. Durant cette période des agents de la SACEM effectueront des contrôles et pas seulement sur les entrées...
Le carnaval 2018 ne dérogera pas à la règle, les soirées seront bien évidemment de la partie. Selon le recensement de la Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique, il y en aura au moins 250 entre le jeudi 8 février et le mercredi des Cendres (14 février). Mais attention, une soirée ne s’organise pas au pied levé, il y a un certain nombre de démarche à réaliser, d’autorisation à obtenir et un service de sécurité adéquat. 


"Il faut rappeler aux organisateurs qu'il faut une autorisation de la SACEM, une déclaration de la mairie, une billetterie en bonne et due forme, c'est-à-dire avec des souches qui permettent de compter et de vérifier par la suite le nombre de tickets vendus", précise Teddy Litampha, représentant de la SACEM


Pour éviter le moindre petit manquement, une demi-douzaine de contrôleurs de la SACEM vont écumer toutes les soirées du carnaval munis de leurs cartes professionnelles.

"Une soirée basique, ça peut aller de 300 à 3 000 euros"


Plusieurs formules sont proposées aux organisateurs de soirée afin de s'acquitter des droits SACEM. Des formules qui tiendront compte du nombre de tickets vendus, de l’animation musicale (DJ, groupe en live ou groupe a pied) mais aussi et cela peut surprendre des recettes du bar et de la restauration.

"Nous partons du principe et cela se vérifie que toutes les recettes qui sont constituées lors d'une manifestation le sont autour de l'ambiance musicale. Plus l'ambiance est bonne, plus les gens consomment donc il est normal que les gens payent sur ces bases-là. Donc ils payent sur les recettes principales donc le prix d'entrée et les recettes annexes, la restauration et le bar" ajoute Teddy Litampha.

Souvent, certains organisateurs essaient de frauder, mais la sanction est bien plus élevée que la cotisation.

Écoutez l'interview de Teddy Litampha, représentant de la SACEM : 

Interview Teddy Litampha