Saint-Joseph sera une des communes à suivre lors des municipales de mars 2020. Les déboires judiciaires du maire Athanase Jeanne-Rose pourrait donner l'impression qu'il y a un coup à jouer. Et des noms circulent déjà.
Officiellement, à ce jour, il n’y a guère que Thierry Coler à être candidat pour Saint-Joseph. Il s’agira de sa cinquième candidature pour le poste de maire. Sa force, dit-il, est qu’il reste droit dans ses bottes, et qu’il ne varie pas de discours.
Autre nom à suivre : celui de Manuela Kéclard-Mondésir. La députée a créé son mouvement "Nouvelle Alternative Citoyenne" en avril 2018. Elle nous a affirmé que sa liste sera présente dans la campagne. Elle a récemment soutenu Emmanuel Macron aux élections européennes. Elle sait par ailleurs que Lydia Beaulieu, la nouvelle référente du mouvement présidentiel habite Saint-Joseph. Et qu'elle pourrait être, elle aussi, candidate, puisque LREM a pour objectif d’investir le champ des municipales.
Du côté de la droite, il y a Yan Monplaisir. Très marqué par le décès de son ami Maurice Christine, en fin d’année dernière, l’actuel vice-président de l’Assemblée de Martinique ne cache pas que cette disparition pourrait l’amener à revenir dans l’arène. Il rencontre des personnes influentes de la commune. Il se dit "préoccupé par la situation financière" de la ville pour qui il porte une affection toute particulière.
S’il n’est pas candidat, Yan Monplaisir apporterait son soutien à Camille Marlet. L’actuel opposant au maire est déjà en campagne. On le dit affaibli à cause de sa prise de distance avec Alfred Marie-Jeanne, le président du Conseil Exécutif. Ce qui ne l’empêche pas d’organiser déjà des rencontres à travers la campagne joséphine.
Il y a enfin la situation d’Athanase Jeanne-Rose, le maire en place depuis mars 2001. Il souffle le chaud et le froid. Tantôt il dit ne pas vouloir se représenter. Tantôt, il prétend le contraire. Rattrapé par la justice pour des affaires privées, il semble vouloir jouer avec les nerfs de ses adversaires. Il est vrai qu’un maire en place a plutôt intérêt à ne pas se déclarer trop vite.
Autre nom à suivre : celui de Manuela Kéclard-Mondésir. La députée a créé son mouvement "Nouvelle Alternative Citoyenne" en avril 2018. Elle nous a affirmé que sa liste sera présente dans la campagne. Elle a récemment soutenu Emmanuel Macron aux élections européennes. Elle sait par ailleurs que Lydia Beaulieu, la nouvelle référente du mouvement présidentiel habite Saint-Joseph. Et qu'elle pourrait être, elle aussi, candidate, puisque LREM a pour objectif d’investir le champ des municipales.
Marlet sur le terrain et Monplaisir en réflexion
Du côté de la droite, il y a Yan Monplaisir. Très marqué par le décès de son ami Maurice Christine, en fin d’année dernière, l’actuel vice-président de l’Assemblée de Martinique ne cache pas que cette disparition pourrait l’amener à revenir dans l’arène. Il rencontre des personnes influentes de la commune. Il se dit "préoccupé par la situation financière" de la ville pour qui il porte une affection toute particulière.
S’il n’est pas candidat, Yan Monplaisir apporterait son soutien à Camille Marlet. L’actuel opposant au maire est déjà en campagne. On le dit affaibli à cause de sa prise de distance avec Alfred Marie-Jeanne, le président du Conseil Exécutif. Ce qui ne l’empêche pas d’organiser déjà des rencontres à travers la campagne joséphine.
Les atermoiements du maire sortant
Il y a enfin la situation d’Athanase Jeanne-Rose, le maire en place depuis mars 2001. Il souffle le chaud et le froid. Tantôt il dit ne pas vouloir se représenter. Tantôt, il prétend le contraire. Rattrapé par la justice pour des affaires privées, il semble vouloir jouer avec les nerfs de ses adversaires. Il est vrai qu’un maire en place a plutôt intérêt à ne pas se déclarer trop vite.