Le succès du camping sauvage menace l'environnement des plages de Sainte-Anne

Face à la forte affluence, les espace de dépôt d'ordures ont vite été submergés.
Des campeurs qui plantent leurs tentes en dehors des zones autorisée, cela n'est pas inhabituel en Martinique. En revanche depuis deux ans, ils sont de plus en plus nombreux à adopter ces pratiques. Une surpopulation qui menace l'écosystème de la zone des Salines.
Qu'importe la réglementation, qu'importe les autorisations, cette année bon nombre de campeurs avaient choisi de savourer leurs vacances de Pâques à la plage.

À Sante-Anne notamment, les campement se sont du coup multipliés. 420 tentes ont été recensées hors de la zone autorisée à la Table du Diable dans la zone des Salines. En cette période de l'année, la pratique est tolérée, faute de moyens, par l'Office Nationale des Forêts (ONF).

Seulement les infrastrcutures, prévues pour le camping autorisé, en ont quelque peu souffert. Les ordures ont souvent débordé des espaces prévus à cet effet avec des conséquences pour les sous-bois et la faune des Salines.

Le reportage de Peggy Pinel-Feréol et Marc François Calmo :
Les conséquences de la forte affluence sur les plages pendant le week-end de Pâques.