Manifestation spectaculaire avec le blocage du chemin rural de Morne Bataillon à Sainte-Marie, ce dimanche (23 septembre 2018), à Sainte-Marie. Les gendarmes sont intervenus pour ramener le calme.
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Dès 7 heures ce dimanche matin (23 septembre 2018), le collectif de sauvegarde du chemin rural de Morne Bataillon à Sainte-Marie, les écologistes de l'Assaupamar et de l'association Moun, ont organisé une manifestation à l'entrée de l'habitation Luciole.
Les choses se corsent quand une famille souhaite sortir car leur bébé serait malade. L'ambiance est de plus en plus tendue avec l’arrivée des forces de l’ordre. La manifestation se transforme alors en meeting en hommage aux victimes tombées lors de l’insurrection de septembre 1870.
Le sous-préfet de Trinité est appelé sur place pour éviter la dégradation de la situation. Il parlemente, tente de trouver une issue pour l’enfant qui serait malade. Finalement une solution est trouvée c’est par voie aérienne avec l’hélicoptère de la sécurité civile, qu’un médecin du SAMU est acheminé au chevet de l’enfant malade. Près de 20 minutes plus tard, l'hélicoptère repart mais sans le bébé. Son état ne nécessitant pas une hospitalisation d’urgence.
Entre-temps les gendarmes ont arraché le plot central pour libérer l’entrée de l’habitation.
Depuis une dizaine d’années, les propriétaires de cette habitation "bloquent l’accès du chemin communal de Morne Bataillon aux riverains", selon les manifestants. Ce chemin rural était emprunté par les habitants du quartier pour se rendre à Trinité ou comme itinéraire de déviation en cas d’accident. Ce dimanche c'est à coup de slogans sans ambages que le collectif a fait entendre sa différence. Bruno-Nestor Azérot, le maire de Sainte-Marie que nous avons joint n’a pas souhaité répondre à nos questions. Une réunion est prévue demain (lundi 24 septembre 2018), à la sous-préfecture de Trinité entre les personnes concernées pour trouver une issue durable au problème du chemin rural de Morne Bataillon.
Le propriétaire veut jouir de sa propriété, le collectif exige que ce passage soit libre. Les procédures judiciaires s'enchaînent, les manifestations aussi...sans solution d'apaisement pour l'instant.
Le collectif de sauvegarde du chemin rural de morne bataillon à Sainte-Marie, l'Assaupamar et l'association Moun ont organisé une manifestation à l'entrée de l'habitation Luciole.
Dans un premier temps, les manifestants ont mis le feu à un barrage de feuillages et de branchages qui empêchait la circulation sur le chemin. Dans un deuxième temps, ils ont bloqué l'entrée de l'habitation avec des plots en ciment. Selon eux, les propriétaires de l’habitation la Luciole veulent s’approprier ce chemin qui traverse leur terre.Les gendarmes interviennent pour débloquer le passage
Les choses se corsent quand une famille souhaite sortir car leur bébé serait malade. L'ambiance est de plus en plus tendue avec l’arrivée des forces de l’ordre. La manifestation se transforme alors en meeting en hommage aux victimes tombées lors de l’insurrection de septembre 1870.
Le sous-préfet de Trinité est appelé sur place pour éviter la dégradation de la situation. Il parlemente, tente de trouver une issue pour l’enfant qui serait malade. Finalement une solution est trouvée c’est par voie aérienne avec l’hélicoptère de la sécurité civile, qu’un médecin du SAMU est acheminé au chevet de l’enfant malade. Près de 20 minutes plus tard, l'hélicoptère repart mais sans le bébé. Son état ne nécessitant pas une hospitalisation d’urgence.
Entre-temps les gendarmes ont arraché le plot central pour libérer l’entrée de l’habitation.
Un problème qui perdure...
Depuis une dizaine d’années, les propriétaires de cette habitation "bloquent l’accès du chemin communal de Morne Bataillon aux riverains", selon les manifestants. Ce chemin rural était emprunté par les habitants du quartier pour se rendre à Trinité ou comme itinéraire de déviation en cas d’accident. Ce dimanche c'est à coup de slogans sans ambages que le collectif a fait entendre sa différence. Bruno-Nestor Azérot, le maire de Sainte-Marie que nous avons joint n’a pas souhaité répondre à nos questions. Une réunion est prévue demain (lundi 24 septembre 2018), à la sous-préfecture de Trinité entre les personnes concernées pour trouver une issue durable au problème du chemin rural de Morne Bataillon.
Le propriétaire veut jouir de sa propriété, le collectif exige que ce passage soit libre. Les procédures judiciaires s'enchaînent, les manifestations aussi...sans solution d'apaisement pour l'instant.