Les salariés de France-Antilles (Guadeloupe, Guyane et Martinique), devront attendre le jeudi 30 janvier 2020 pour connaître le sort de leur quotidien et par là même leur avenir professionnel. Le tribunal de commerce de Fort-de-France se prononcera sur le projet de reprise d'AJR Participation.
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Le sort du quotidien France-Antilles n'est pas encore scellé. Le tribunal de commerce de Fort-de-France a examiné ce mardi matin (14 janvier 2020), l'offre d'AJR Participation, l'actuel actionnaire majoritaire du quotidien.
Cette offre est portée par Aude Jacques-Ruettard, (nièce de Philippe Hersant, patron du groupe Hersant Media GHM – ex France Antilles).
Bâti sur un budget évalué à 6,8 millions d'€, le quotidien ne reprendrait pas tous ses salariés, 125 seulement sur 236.
L'édition numérique, la radio et l'évènementiel seraient les fers de lance de ce projet, avec une diminution des éditions quotidiennes portée à trois par semaine et l'impression qui se ferait en Guadeloupe.
Pour l'heure, AJR Participation ne réunit pas tous les fonds nécessaires à un nouveau départ. Si des investisseurs privés (essentiellement martiniquais) sont prêts à mettre 2 millions d'€ sur la table, si l'État en fait tout autant, il manque 1, 3 millions d € pour faire le compte.
(Re)voir cet entretien réalisé par Franck Edmond Mariette et Marc Balssa de Maître Célénice, avocat des salariés de France-Antilles.
Cette offre est portée par Aude Jacques-Ruettard, (nièce de Philippe Hersant, patron du groupe Hersant Media GHM – ex France Antilles).
Bâti sur un budget évalué à 6,8 millions d'€, le quotidien ne reprendrait pas tous ses salariés, 125 seulement sur 236.
L'édition numérique, la radio et l'évènementiel seraient les fers de lance de ce projet, avec une diminution des éditions quotidiennes portée à trois par semaine et l'impression qui se ferait en Guadeloupe.
Pour l'heure, AJR Participation ne réunit pas tous les fonds nécessaires à un nouveau départ. Si des investisseurs privés (essentiellement martiniquais) sont prêts à mettre 2 millions d'€ sur la table, si l'État en fait tout autant, il manque 1, 3 millions d € pour faire le compte.
(Re)voir cet entretien réalisé par Franck Edmond Mariette et Marc Balssa de Maître Célénice, avocat des salariés de France-Antilles.
Me Célénice avocat des salariés de France-Antilles
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Aucun investisseur guadeloupéen ne s'est positionné pour sauver le groupe France Antilles.