Le conflit s'enlise à la mairie de Schoelcher

Les grévistes devant la mairie de Schoelcher (1er novembre 2017)
Après 21 jours de mobilisation, grévistes et mairie de Schoelcher n'arrivent pas à trouver un accord sur la question du plan de titularisation du personnel.
La dernière rencontre entre le maire et les salariés en grève, s'est conclue sur un nouvel échec mardi dernier (31 octobre 2017), à la mairie de Schoelcher. Les grévistes soutenus par FO (Force Ouvrière), réclament un plan de titularisation plus rapide. Le maire, Luc-Louison Clémenté est d'accord sur le principe mais sur une durée plus longue.
Les grévistes et le maire de Schoelcher divergent sur le plan de titularisation de la mairie. ©martinique
Georges Dicanot, le porte-parole des grévistes affirme que "le maire de Schoelcher fait des propositions malhonnêtes". La proposition qu'on lui a faite est une proposition en or. 80 personnes titularisées sur 4 ans, lui il veut sur 7 ans, et en plus il ne veut pas que cela figure sur le protocole d'accord. On ne comprend pas". 

Un impact financier considérable sur une commune qui est déjà en grande difficulté  (Fred Derné, 1er adjoint)

Le maire ne signera pas l'accord que réclame le syndicat à cause des contraintes budgétaires. La mairie de Schoelcher présente un déficit conséquent, dont nous ignorons pour l'instant l'importance, les dotations d'État sont en baisse et les recettes, notamment celles du casino de la ville, ont diminué." Il y a 75 personnes qui bénéficient d'un contrat à durée indéterminée. Le problème porte sur la situation de ces personnes. Il s'agit progressivement de les titulariser. Cela veut dire que ces personnes auront le statut de fonctionnaire et qu'elles vont toucher les 40% (prime de vie chère). Ce qui a un impact financier considérable sur une commune qui est déjà en grande difficulté", explique Fred Derné, le premier adjoint au maire de Schoelcher.