Le dossier de désenclavement du quartier Terreville à Schoelcher, est toujours à l’étude

La route en direction de Terreville, à Schoelcher.
Depuis plusieurs années, la commune cherche une solution afin de fluidifier la circulation de près de 10 000 riverains du secteur Terreville, Enclos et Grand-Village, qui n’ont qu’une seule voie pour accéder à leur quartier. La municipalité poursuit ses consultations, afin d’affiner ce projet de désenclavement, malgré les difficultés topographiques et les oppositions.

Mercredi 22 mars 2022, la municipalité de Schoelcher a mené une enquête auprès des automobilistes de Terreville et son finage, Grand-Village et Enclos. Les riverains qui ont bien voulu se soumettre durant quelques minutes à un questionnaire écrit, devaient préciser leurs habitudes de déplacement, leurs difficultés par rapport au volume journalier de circulation et leurs attentes.  

L’objectif est de trouver la solution la plus satisfaisante afin d’améliorer la desserte du quartier, dont la voie unique reste problématique. Mais le dossier traine depuis plusieurs années.  

Différentes études ont été entamées, afin d’apprécier les modalités de désenclavement de ce quartier et c’est la CACEM qui a repris le dossier dans le cadre de ses nouvelles compétences. On a une estimation de 7000 véhicules qui empruntent cette voie chaque jour. Il faudra prendre en compte un maximum d’éléments (périodes de pointe, intensité du trafic…), si on décide par exemple de construire une nouvelle route. Sachant que le volume de circulation déterminera le profil de la voie et en fonction de la topographie du site, ce profil indiquera aussi le choix du tracé, le cas échéant.

Jean-Philippe Dersion - directeur de cabinet du maire de Schoelcher

Images d'habitations d'une partie de Terreville, à Schoelcher.

"Aujourd’hui, on envisage toutes les possibilités" ajoute Jean-Philippe Dersion, car il faudra non seulement affronter un relief ingrat, mais aussi composer avec les habitants réfractaires au projet, qui redoutent "des conséquences désastreuses sur le plan écologique".  

Les études doivent prendre en considération la réalité du terrain, de la voie existante, du trafic, de l’habitat. C’est ce qui nous permettra d’étudier les différentes options de désenclavement et au terme de ces études, il y aura une concertation publique avec la population, pour retenir ensuite la solution la plus réaliste, au regard de toutes les contraintes.

Jean-Philippe Dersion

En tous cas, "le dossier est toujours d’actualité, les ingénieurs sont déjà au travail et la réflexion se poursuit". La sécurité des habitants est également mise en avant par la municipalité, dont le nouveau PLU (Plan Local d’Urbanisme) approuvé en octobre 2021, souhaite "tendre vers un développement durable des constructions et des aménagements". Mais "rien n’est encore décidé" souligne Jean-Philippe Dersion.