Pour ce nouvel exercice conduit par les "Forces Armées aux Antilles" (FAA), le scénario consistait à déployer un dispositif de lutte antipollution en mer, au large de la ville de Schoelcher, après le déversement d’hydrocarbures dans l’eau.
Pour tenter de venir à bout de cette pollution marine d’ampleur, le dispositif ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité civile) est alors monté en puissance, avec la mobilisation du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (le CROSS) Antilles-Guyane, l’armée et l’équipe de gestion de crise maritime qui a conduit l’ensemble des opérations depuis les locaux de la préfecture.
Cet exercice répond à la nécessité d’entraîner régulièrement tous les acteurs du dispositif ORSEC maritime, aussi bien en mer qu’à terre, sur un scénario au plus proche de la réalité, et de vérifier la cohérence de l’organisation en place, notamment en raison d’un flux maritime commercial important aux Antilles.
Forces Armées aux Antilles (FAA)
2 simulations chaque année
Les FAA organisent "2 exercices majeurs par an, répartis sur l’ensemble de la zone maritime Antilles" (Martinique, Guadeloupe, St Barth et St Martin), et sur des thématiques variées (sauvetage maritime, assistance à navire en difficulté, lutte contre les pollutions…).
La mise en scène de Schoelcher a également été l’occasion de tester "un nouvel outil d’aide à la décision, ayant vocation à être déployé sur toutes les façades maritimes de l’Hexagone et d’outre-mer" précise l'armée.
En étant sélectionnées pour cette validation de version, les Antilles sont moteur en termes d’innovations d’outils informatiques de gestion de crise, afin d’être encore plus efficient face à tout évènement de mer.
FAA
Au total, environ 80 personnes ont été mobilisées en mer et à terre, ainsi que 5 moyens nautiques et aériens, pour réaliser ce dernier test grandeur nature de l’année 2022.