Sécheresse en Martinique : des quartiers de Fort-de-France et de Schœlcher privés d’eau

Alors que plusieurs secteurs sont en tension, la préfecture appelle à une consommation responsable de la ressource en eau.
Les habitants de plusieurs quartiers de Fort-de-France et de Schœlcher font face à des coupures d’eau depuis dimanche soir (7 avril). Le retour à la normale est prévu ce lundi 8 avril à 20h00.

En raison d'une baisse de la ressource, plusieurs quartiers de Fort-de-France et de Schœlcher sont privés d'eau depuis dimanche (7 avril) à 20h.

Ces interruptions d’alimentation de la ressource concernent :

À Fort-de-France :

  • le Réservoir Camp de Balata : Route de Balata 9km
  • le Réservoir Bois Thibault : Norville Belvédère
  • le Réservoir barème : Route de Balata 7.5km

À Schœlcher :

  • Terreville
  • Zac de Terreville
  • Fond Rousseau
  • Chemin Petit-Bois
  • Bethléem
  • la cité Aubéry

Selon ODYSSI, la société de gestion d'eau et assainissement en Martinique, le retour à la normale est prévu ce lundi à 20h.

"Le niveau est critique sur les captages"

Selon Philippe Ludowski, le chef d’agence à la Société Martiniquaise des Eaux, "le niveau est critique sur les captages".

Nous sommes déjà en déficit, comme à Rivère-Blanche. Sur certains captages du Nord-Atlantique, nous sommes en rupture. Donc, nous faisons ce que nous appelons “des maillages” pour assurer la distribution à tous les abonnés. La situation est très tendue. 

Philippe Ludowski, le chef d’agence à la Société Martiniquaise des Eaux

interrogé par Jean-Marc D'Abreu

Le réseau de la SME est, pour l'heure, épargné par les coupures d'eau.

Les travaux du Lorrain ont favorisé le bon transfert des eaux du Nord, notamment de la Capot, vers le sud. Ce qui nous permet d’assurer le manque et la baisse de ressource que nous rencontrons sur le centre en ce moment.

Pour rappel, depuis le 5 avril, la Martinique est en état d’alerte renforcé à la sécheresse. Le niveau des cours d’eau et les perturbations de production d’eau potable dans certains secteurs ont conduit le préfet de la Martinique à prendre des mesures de limitation des usages de l’eau.