La Caraïbe a été placée en alerte sécheresse par l'Organisation mondiale de la santé. Plusieurs îles de notre archipel sont sous surveillance, dont la Guadeloupe et la Martinique. Le réchauffement de la température est la cause de cet appel à la vigilance.
La situation climatique dans la Caraïbe est devenue préoccupante ou critique en raison de la rareté ou de l’absence de pluies ces derniers mois. Les épisodes de sécheresse prévus dans la Caraïbe vont rappeler ceux de 2009-2010 et de 2016. Il est vrai que 2019 aura été l’année la plus chaude jamais enregistrée de mémoire d’homme.
Notre région n’est pas isolée sur la planète. Pour les dix premiers mois de l’année, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) observe que la température sur la planète est supérieure de 1,1 degré par rapport à la période préindustrielle. En un mot, la chaleur à la surface du globe est la plus élevée depuis les années 1850.
Les incidents liés à ce phénomène ne se comptent plus : incendies parfois incontrôlables, canicule, ouragans dans les zones tropicales. L’année qui s’achève sera classée parmi celles durant laquelle la température a été la plus élevée depuis un siècle et demi.
Lors de la COP 25 à Madrid, les experts se sont accordés pour dire que la décennie 2010-2019 est la plus chaude enregistrée à ce jour. En outre, "chacune des décennies successives a été plus chaude que la précédente", soulignent les météorologistes. Certains se demandent s’il n’est pas trop tard. L’accord de Paris de 2015 prévoit de limiter le réchauffement climatique planétaire à 1,5 degré. Toutefois, à la fin de notre siècle, il est probable que la température augmente de 4 à 5 degrés de plus qu’aujourd’hui.
Notre archipel sera d’autant plus impacté que nos îles sont de dimension modeste et que leur population vit essentiellement sur les littoraux. Les réfugiés climatiques vont commencer de se compter par milliers dans notre région aussi. Il convient de tenter de limiter les dégâts qui seront chèrement payés par les générations futures. L’égoïsme national ou territorial ne nous y aidera pas. En matière de climat aussi, il est grand temps de penser global pour agir local.
Notre région n’est pas isolée sur la planète. Pour les dix premiers mois de l’année, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) observe que la température sur la planète est supérieure de 1,1 degré par rapport à la période préindustrielle. En un mot, la chaleur à la surface du globe est la plus élevée depuis les années 1850.
Les incidents liés à ce phénomène ne se comptent plus : incendies parfois incontrôlables, canicule, ouragans dans les zones tropicales. L’année qui s’achève sera classée parmi celles durant laquelle la température a été la plus élevée depuis un siècle et demi.
La dernière décennie est la plus chaude jamais connue
Lors de la COP 25 à Madrid, les experts se sont accordés pour dire que la décennie 2010-2019 est la plus chaude enregistrée à ce jour. En outre, "chacune des décennies successives a été plus chaude que la précédente", soulignent les météorologistes. Certains se demandent s’il n’est pas trop tard. L’accord de Paris de 2015 prévoit de limiter le réchauffement climatique planétaire à 1,5 degré. Toutefois, à la fin de notre siècle, il est probable que la température augmente de 4 à 5 degrés de plus qu’aujourd’hui.
Notre archipel sera d’autant plus impacté que nos îles sont de dimension modeste et que leur population vit essentiellement sur les littoraux. Les réfugiés climatiques vont commencer de se compter par milliers dans notre région aussi. Il convient de tenter de limiter les dégâts qui seront chèrement payés par les générations futures. L’égoïsme national ou territorial ne nous y aidera pas. En matière de climat aussi, il est grand temps de penser global pour agir local.