La semaine européenne de la vaccination débute en Martinique au moment où les vaccins contre la grippe ou le papillomavirus, responsable notamment du cancer du col de l’utérus, sont insuffisants.
La semaine européenne de la vaccination est appuyée par une campagne d’information grand public, relayée par les médias et les réseaux sociaux.
La campagne s'adresse aux personnes âgées, aux jeunes enfants ou aux réfractaires à la vaccination. Car même si le taux de couverture vaccinale pour les anciens vaccins reste bon, celui contre la grippe ou le papillomavirus est largement insuffisant en Martinique.
(Re)voir le reportage d'Aurélie Treuil et Marc-François Calmo.
Si effectivement les anciens vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la polio sont bien suivis, pour d’autres, l’objectif est loin d’être atteint en Martinique. Concernant la rougeole, 84 % de la population est vaccinée, loin des 95 % recommandés. Conséquence : la maladie réapparaît en France et dans les pays d’Amérique.
La situation n'est pas meilleure pour la grippe, seulement 14 % de personnes vaccinées. "Dans l’idéal il faudrait que 75 % de la population le soit, surtout les chez personnes fragiles et les professionnels de santé eux-mêmes," estime Jérôme Viguier, le directeur de l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Martinique.
(Re)voir le reportage d'Aurélie Treuil et Marc-François Calmo.
Les jeunes filles, constituent l’autre cible de la campagne d’information en Martinique, car seulement 8 % des femmes sont vaccinées contre le papillomavirus humain au lieu des 65 % conseillés. Le virus du papillome humain (VPH, en anglais human papillomavirus), est à l’origine de nombreux cas de cancers du col de l’utérus. Le 3e cancer de la femme en Martinique.Chaque année, 2 à 3 millions de personnes sont sauvées par la #vaccination. #SEV2019 pic.twitter.com/k46dTngLBw
— Gouvernement (@gouvernementFR) 24 avril 2019
La situation n'est pas meilleure pour la grippe, seulement 14 % de personnes vaccinées. "Dans l’idéal il faudrait que 75 % de la population le soit, surtout les chez personnes fragiles et les professionnels de santé eux-mêmes," estime Jérôme Viguier, le directeur de l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Martinique.