Services municipaux, écoles et crèches fermés à partir de lundi

Mobilisation générale en cours pour le maintien des emplois aidés
La journée d'action du vendredi 22 septembre 2017, a confirmé l'échec des discussions entre l'unité syndicale et associative et le préfet pour le maintien des emplois aidés. "La situation va se durcir dès lundi", annoncent les manifestants.
Dans une lettre adressée à l'unité syndicale et associative et aux maires, Franck Robine, le préfet de Martinique constate que "malgré les proposions faites hier, qui visent à apporter des réponses concrètes aux perspectives de diminution des emplois aidés, je dois constater qu'une situation de blocage persiste.

Dans un communiqué, les manifestants rétorquent aussitôt. "Après avoir essayé de nous endormir avec un courrier qui laissait entendre qu'il y avait des avancées, le préfet a révélé son vrai visage: il essaie de nous entourlouper"...Après avoir annoncé à grand renfort de communiqués de presse qu'il avait débloqué 500 contrats aidés dans l'Éducation Nationale, il revient aujourd'hui sur sa promesse et en propose maintenant seulement 255. C'est inacceptable".
 

Les manifestants réclament la venue d'un ministre


Les manifestants prétendent que "le préfet est poings et mains liés. Paris n'a pas l'intention de lâcher des moyens. Le préfet peut-il être encore notre interlocuteur? Il nous semble que non. Le Préfet est-il entendu par Paris? Il nous semble que non. Le Préfet peut-il nous donner des réponses? C'est sûr que non. Il n'en a pas les compétences. Nous exigeons un moratoire permettant le réemploi de tous les contrats aidés du territoire; et un interlocuteur qui puisse nous apporter des réponses, au moins un Ministre".
 
Ce soir la  grogne sociale semble prendre davantage d'ampleur avec le mot d'ordre de "ville morte" dans toutes les mairies et l'appel à la grève de l'UGTM dans la fonction publique. Les services municipaux, les écoles et les crèches sont fermés à partir de lundi. Les établissements du second degré demeurent bloqués.