Le monde sportif prépare sa rentrée, tout comme les scolaires et les étudiants. Le sport a toujours été une activité importante en Martinique. Mais en est-il encore ainsi ?
Rentrée sportive oblige, un événement retient notre attention : la reprise de l’entraînement de notre sélection de football. Les Matinino sont engagés dans la nouvelle formule de la Ligue des nations de la Caraïbe de football. Il est piquant de constater que la Martinique, tout comme la Guadeloupe, est considérée comme une nation par les instances mondiales et régionales du football.
Notre sélection amateur est d’autant plus méritante qu’elle se confronte à des professionnels. Elle figure dans l’élite du football de la zone. Or, nos clubs et notre championnat sont de plus en plus boudés par le public. Les équipes européennes ont plus de succès que les nôtres.
Le foot regroupe la moitié des 30 000 pratiquants licenciés de toutes les disciplines. Mais le basket, le hand-ball, le cyclisme ou la yole ronde sont devenus plus populaires. 30 000 licenciés pour 400 000 habitants : ce chiffre témoigne de l’importance du sport dans notre société. Avec l’école, une autre institution sociale majeure, il a contribué à forger notre personnalité collective.
Plusieurs de nos politiques ont commencé leur engagement public sur les terrains de foot, comme Serge Letchimy, Lucien Saliber ou Félix Ismain. Josette Manin la hand-balleuse ou Michel Branchi le karatéka sont dans ce cas aussi. D’autres maires ou anciens maires ont été dirigeants, comme Alfred Marie-Jeanne, Justin Pamphile (Lorrain), Joseph Péraste (Marigot), Alfred Monthieux (Robert), André Charpentier (Basse-Pointe).
Aujourd’hui, l’importance du sport comme facteur de cohésion sociale s’atténue. Nos collectivités peinent à entretenir les stades et gymnases. Les ligues ne parviennent pas toujours à former des cadres et assurer la relève. Nos enfants ne s’adonnent pas aussi volontiers à une activité sportive par rapport à leurs aînés. Leurs parents ne l’y incitent pas davantage.
Autant de sujets de réflexion en cette rentrée. Histoire de reprendre la balle au bond et de se dire qu’il n’est pas trop tard pour rebondir.
Notre sélection amateur est d’autant plus méritante qu’elle se confronte à des professionnels. Elle figure dans l’élite du football de la zone. Or, nos clubs et notre championnat sont de plus en plus boudés par le public. Les équipes européennes ont plus de succès que les nôtres.
Le foot regroupe la moitié des 30 000 pratiquants licenciés de toutes les disciplines. Mais le basket, le hand-ball, le cyclisme ou la yole ronde sont devenus plus populaires. 30 000 licenciés pour 400 000 habitants : ce chiffre témoigne de l’importance du sport dans notre société. Avec l’école, une autre institution sociale majeure, il a contribué à forger notre personnalité collective.
Le sport assure une certaine cohésion sociale
Plusieurs de nos politiques ont commencé leur engagement public sur les terrains de foot, comme Serge Letchimy, Lucien Saliber ou Félix Ismain. Josette Manin la hand-balleuse ou Michel Branchi le karatéka sont dans ce cas aussi. D’autres maires ou anciens maires ont été dirigeants, comme Alfred Marie-Jeanne, Justin Pamphile (Lorrain), Joseph Péraste (Marigot), Alfred Monthieux (Robert), André Charpentier (Basse-Pointe).
Aujourd’hui, l’importance du sport comme facteur de cohésion sociale s’atténue. Nos collectivités peinent à entretenir les stades et gymnases. Les ligues ne parviennent pas toujours à former des cadres et assurer la relève. Nos enfants ne s’adonnent pas aussi volontiers à une activité sportive par rapport à leurs aînés. Leurs parents ne l’y incitent pas davantage.
Autant de sujets de réflexion en cette rentrée. Histoire de reprendre la balle au bond et de se dire qu’il n’est pas trop tard pour rebondir.