Un gradé du centre pénitentiaire de Ducos est jugé par le tribunal judiciaire pour des violences commises le 4 février dernier à l’encontre de deux détenus. Le jugement sera connu le 18 août prochain.
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C’est une affaire peu banale de violence dans l’enceinte de la prison, jugée aujourd’hui (mercredi 12 août 2020), par le tribunal judiciaire de Fort de France.
Il est reproché à l'agent du centre pénitentiaire, un usage disproportionné de la force alors même que sa vie n’était pas en danger.
Le surveillant, qui reconnaît les faits, officiait depuis 20 ans. Il évoque une période difficile après un changement d’affectation.
Le 4 février dernier 2020, le 1er surveillant de prison a une altercation avec un détenu qui l’insulte. Il reconnaît des coups alors que ce dernier était menotté. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais un second détenu s’insurge du sort réservé à son camarade. Il sera lui aussi frappé au visage dans sa cellule alors que rien n’obligeait le surveillant à y rentrer.
Le surveillant admet les coups et l’usage disproportionné de la force (scène filmée par vidéosurveillance). Mais il explique un contexte de travail difficile et un changement d’affectation brutale qui l’a conduit à une dépression.
Une excuse qui ne tient pas pour le procureur qui dénonce des violences gratuites alors que le surveillant n’était pas en danger. Dénonçant son manque de sang-froid.
Selon les réquisitions du procureur, le surveillant de prison risque 8 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer sa fonction au contact des détenus. La décision du Tribunal sera connue mardi prochain (18 août 2020).
Il est reproché à l'agent du centre pénitentiaire, un usage disproportionné de la force alors même que sa vie n’était pas en danger.
Le surveillant, qui reconnaît les faits, officiait depuis 20 ans. Il évoque une période difficile après un changement d’affectation.
L'agent risque 8 mois de prison, selon le procureur
Le 4 février dernier 2020, le 1er surveillant de prison a une altercation avec un détenu qui l’insulte. Il reconnaît des coups alors que ce dernier était menotté. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais un second détenu s’insurge du sort réservé à son camarade. Il sera lui aussi frappé au visage dans sa cellule alors que rien n’obligeait le surveillant à y rentrer.
Le surveillant admet les coups et l’usage disproportionné de la force (scène filmée par vidéosurveillance). Mais il explique un contexte de travail difficile et un changement d’affectation brutale qui l’a conduit à une dépression.
Une excuse qui ne tient pas pour le procureur qui dénonce des violences gratuites alors que le surveillant n’était pas en danger. Dénonçant son manque de sang-froid.
Selon les réquisitions du procureur, le surveillant de prison risque 8 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer sa fonction au contact des détenus. La décision du Tribunal sera connue mardi prochain (18 août 2020).