La plénière de la CTM du jeudi 27 juillet 2017 a été suspendue à minuit pour reprendre ce vendredi matin (28 juillet). Le vote de la dissolution du syndicat mixte du TCSP et le retrait de la CTM du conseil d’administration de la SPL (Transport de Martinique) a été entériné.
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Les élus de la Collectivité ont joué les prolongations au premier jour de la plénière du jeudi 27 juillet. Les discussions autour du TCSP (Transport Collectif en Site Propre) ont été houleuses et tendues, avec notamment une passe d’arme entre Fred Lordinot (Ensemble pour une Martinique Nouvelle) et Yan Monplaisir le 1er vice-président de l’Assemblée. L’élu Fred Lordinot membre de l’opposition a d’ailleurs quitté l’hémicycle. "Je ne vais pas me battre avec la majorité. Chaque fois que j’essaye de parler, il y a des gens qui m’interrompent parce que j’avance des arguments de nature financière qui en faveur de Vinci".
Pour Yan Monplaisir, 1er vice-président de l’assemblée, il faut rétablir la vérité "face à une nouvelle tentative pour créer la confusion. Je ne voulais pas que l’opinion publique puisse se poser des questions sur les raisons du retard de démarrage du TCSP".
Face à tant d’interrogations, la vraie question concerne l’autorité de décision pour rouler les bus du TCSP et de lancer sa mise en exploitation commerciale ?
Louis Boutrin le conseiller exécutif en charge du transport se lave les mains et pointe du doigt la CACEM. "C’est la CACEM qui en a la charge et son délégataire la CFTU. Donc il appartient à la CACEM de faire démarrer comme ils se sont engagés à la date du 1er septembre 2017".
Entre ce n’est pas moi c’est l’autre, le perdant dans l’histoire reste le Martiniquais qui n’espère qu’une seule chose, pouvoir un jour prendre le bus du TCSP.
Quant aux relations entre le président de l’exécutif Alfred Marie-Jeanne et le groupe Vinci, les discussions se poursuivent à travers sa société Caraïbus qui est l’un des co-contractants du PPP (Partenariat Public Privé). La CTM doit 8 millions d’euros au groupe Vinci et souhaite surtout renégocier le Partenariat Public Privé.
Pour Yan Monplaisir, 1er vice-président de l’assemblée, il faut rétablir la vérité "face à une nouvelle tentative pour créer la confusion. Je ne voulais pas que l’opinion publique puisse se poser des questions sur les raisons du retard de démarrage du TCSP".
Une erreur selon l'opposition
De son côté, Johnny Hajjar précise que la dissolution du syndicat mixte est un non-sens, "la SPL est seule en capacité de faire avancer le TCSP et le faire fonctionner concrètement sans cette structure sera une difficulté majeure. On ne peut pas aujourd’hui accepter cette disparition d’outil qui servirait de levier de mise en œuvre du transport public et notamment du TCSP" conclut-il.Face à tant d’interrogations, la vraie question concerne l’autorité de décision pour rouler les bus du TCSP et de lancer sa mise en exploitation commerciale ?
Louis Boutrin le conseiller exécutif en charge du transport se lave les mains et pointe du doigt la CACEM. "C’est la CACEM qui en a la charge et son délégataire la CFTU. Donc il appartient à la CACEM de faire démarrer comme ils se sont engagés à la date du 1er septembre 2017".
Entre ce n’est pas moi c’est l’autre, le perdant dans l’histoire reste le Martiniquais qui n’espère qu’une seule chose, pouvoir un jour prendre le bus du TCSP.
Quant aux relations entre le président de l’exécutif Alfred Marie-Jeanne et le groupe Vinci, les discussions se poursuivent à travers sa société Caraïbus qui est l’un des co-contractants du PPP (Partenariat Public Privé). La CTM doit 8 millions d’euros au groupe Vinci et souhaite surtout renégocier le Partenariat Public Privé.