Ses conférences rassemblent toujours des centaines de personnes : Malcom Ferdinand est venu récemment présenter son dernier ouvrage "S’aimer la Terre". Un opus qui remet la pollution au chlordécone dans le cadre de la logique coloniale et propose une autre façon de se relier au vivant.
Le colonialisme produit des catastrophes écologiques : l’affaire du Chlordécone en est l’un des exemples les plus criants.
Malcom Ferdinand démontre dans son deuxième ouvrage "S’aimer la terre", comment tout le continuum colonial a engendré cette pollution durable, et pourquoi il faut en sortir. Déboulonner les statues, égaliser les rapports humains, mais aussi déconstruire cette logique prédatrice, utilitaire et hiérarchique, à la nature. Nous devons, explique Malcom Ferdinand, "penser comme un charançon".