L'écrivain Patrick Chamoiseau salue le spectacle et l'indéniable succès populaire du Tour de Martinique en yoles rondes mais il déplore le consumérisme ambiant qui dénature la tradition.
Les yoles portent des noms propres mais depuis la création du Tour, une vision très différente s'est imposée. "On ne peut pas monter une affaire en comptant essentiellement sur des subventions" expliquait en 2016, Georges Brival, le fondateur du Tour.
Elle est loin l'époque où un propriétaire d'embarcation investissait de sa poche. Aujourd'hui une semaine de Tour coûte entre 30 et 50 000 euros par yole pour des associations qui fonctionnent toute l'année. En retour les partenaires réclament de la visibilité.
"Pour l'instant les associations ne peuvent pas se passer de leurs partenaires", confirme Alain Richard, le président de la fédération des yoles rondes de Martinique.
Le débat pour concilier l'éthique et l'économie est ouvert...