Comme chaque année à cette période, nous allons nous rendre en masse au cimetière pour honorer nos morts, tandis que les catholiques iront à la messe célébrer la fête de tous les saints. Des coutumes qui tendent à se perdre ? Pas sûr.
Un fait demeure incontestable : les deux journées de la Toussaint et de la commémoration des fidèles Défunts constituent un marqueur d’identité. Si toutefois la notion d’identité collective est admise, certains chercheurs contestant qu’il puisse exister une identité autre qu’individuelle.
Il est certain que ces cérémonies restent volontiers respectées par une grande majorité d’entre nous. Et ce, quelles que soient nos croyances religieuses et notre rapport à Dieu. Il n’empêche, l’évolution inéluctable de nos mœurs implique que ces rendez-vous sont de moins en moins essentiels à la cohésion collective. Trois signes le montrent : l’Église catholique perd son influence dans l’éducation de la population, au profit de l’école et des moyens de communication et d’information de masse ; le calendrier liturgique traditionnel est respecté de façon aléatoire, le prêtre n’étant plus l’ordonnateur de nos faits et gestes ; la concurrence des églises protestantes venues des États-Unis (Témoins de Jéhovah, adventistes, évangéliques) est de plus en plus vive, ce qui génère des pratiques religieuses diverses.
Si l’observance des célébrations de la Toussaint et des Défunts demeure prégnante, la signification symbolique de ces moments forts tend à se perdre. Comme si l’application des préceptes religieux est désormais moins nécessaire à l’épanouissement de l’individu. Comme si le rapport qu’entretenaient nos aînés avec leurs morts évolue, tout comme d’autres valeurs essentielles.
Trêve de pessimisme : ces fêtes religieuses vont rester vivaces encore longtemps. Car c’est à ce genre de rituel que l’on repère une société. En clair, une communauté forte de coutumes tolérées, de valeurs partagées et de règles assumées.
Il est certain que ces cérémonies restent volontiers respectées par une grande majorité d’entre nous. Et ce, quelles que soient nos croyances religieuses et notre rapport à Dieu. Il n’empêche, l’évolution inéluctable de nos mœurs implique que ces rendez-vous sont de moins en moins essentiels à la cohésion collective. Trois signes le montrent : l’Église catholique perd son influence dans l’éducation de la population, au profit de l’école et des moyens de communication et d’information de masse ; le calendrier liturgique traditionnel est respecté de façon aléatoire, le prêtre n’étant plus l’ordonnateur de nos faits et gestes ; la concurrence des églises protestantes venues des États-Unis (Témoins de Jéhovah, adventistes, évangéliques) est de plus en plus vive, ce qui génère des pratiques religieuses diverses.
Si l’observance des célébrations de la Toussaint et des Défunts demeure prégnante, la signification symbolique de ces moments forts tend à se perdre. Comme si l’application des préceptes religieux est désormais moins nécessaire à l’épanouissement de l’individu. Comme si le rapport qu’entretenaient nos aînés avec leurs morts évolue, tout comme d’autres valeurs essentielles.
Trêve de pessimisme : ces fêtes religieuses vont rester vivaces encore longtemps. Car c’est à ce genre de rituel que l’on repère une société. En clair, une communauté forte de coutumes tolérées, de valeurs partagées et de règles assumées.