Ce drone qui a sillonné les jardins de la Pagerie, centimètre par centimètre est équipé d'un radar infrarouge fixé en dessous de l’appareil. Il est capable de percer toute la végétation, pour tirer une cartographie la plus épurée possible des sols.
Il a permis de découvrir des dizaines de milliers de vestiges au Guatémala, aux Etats-Unis ou encore en Egypte.
Un repérage des habitations
Les professeurs d’archéologie cherchent une trace du vécu des 330 esclaves qui peuplaient l’habitation. L'objectif est d'entamer des fouilles archéologiques, et d'étoffer la documentation du musée.
Une première opération avait été menée l’an dernier, sans succès. Pour cette nouvelle tentative, plus de 10 000 photos ont été collectées. Elles seront ensuite allégées une à une, de toutes les informations superflues. Les chercheurs New Yorkais espèrent livrer leurs premières conclusions d’ici trois mois.