Plus d'un mois après l'envoi de la demande de démission du maire par courrier recommandé adressé au préfet, rien n'a changé à la mairie de Case-Pilote. Ralph Monplaisir occupe toujours ses fonctions de premier magistrat de la commune.
Invité de l'émission politique radio "Bokantaj Politik", il s'est exprimé sur le sujet.
Les impressions qui m'ont été données c'est que les élections du 8 arrivent et que pour le préfet ce n'était pas approprié au moment où il y a des élections aussi importantes que les élections européennes de voir un changement à la tête de la municipalité.
Ralph Monplaisir, maire de Case-Pilote, interrogé par Mike Irasque
L'élu semble prêt à patienter. Selon l'article L2122-15 du Code général des collectivités territoriales, le représentant de l'État dispose d'un délai de deux mois pour accepter la démission et délivrer une "notification d'acceptation". Sans réponse, le refus est implicite.
Il peut encore se prononcer et moi j'ai la possibilité d'écrire par courrier recommandé à monsieur le préfet pour confirmer ma décision. Dans ce cas, il a un mois pour répondre. Mais de toutes les façons s'il n'y a pas eu de réponse, c'est acté.
En effet, en cas de nouveau courrier, la démission devient définitive un mois après l’envoi du pli recommandé. Le cas échéant, si aucun nouveau courrier n'est envoyé, il conserve ses fonctions.
Selon nos informations, le préfet devrait répondre favorablement à la demande de Ralph Monplaisir.