"Aujourd’hui, vous pouvez réclamer votre héritage en qualité de descendants d’Indiens". Les mots de son excellence Jawed Ashraf ont résonné durant sa visite officielle en Martinique.
L’ambassadeur de la République d’Inde en France s’adresse à toute une communauté. Les représentants d’Indiens en Martinique, de Guadeloupe et de Guyane pourront obtenir des droits avec l’OCI (Overseas Citizenship of India), la Carte de Citoyen Indien d’Outre-mer.
Je partage et j’admire votre passion de travailler pour la communauté indienne et aussi pour construire ce nouveau pont. Et que nous puissions travailler ensemble entre la Martinique et l’Inde pour le passé et dans l’avenir.
Son excellence Jawed Ashraf, ambassadeur d'Inde en France
Cette carte d’identité est désormais une réalité. Déjà applicable à l’île de la Réunion et en Guadeloupe, elle sera attribuée aux membres de la communauté et à tous ceux qui répondront à des critères précis.
Il faut identifier les personnes. Toutes les personnes qui seront dans le cadre de la 6e génération, sur près de 170 ans, pourront déposer sur une plateforme leurs demandes de carte de citoyenneté de l’Inde et qui sera instruite à partir du repérage qui a été fait historiquement sur la liste des 27 000 Indiens en Martinique. À ce moment, le processus est immédiatement engagé pour avoir cette carte. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas de passeport.
Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la CTM
Vous pouvez voyager librement à travers l’Inde sans visa. Vous pourrez y vivre aussi longtemps que vous le voulez, vous pourrez travailler, faire des affaires, devenir propriétaire ou étudier.
Son excellence Jawed Ashraf, ambassadeur d'Inde en France
Les principaux concernés ont largement souligné l'intérêt et l’importance de ces liens à recréer, entre l'Inde et sa diaspora.
Aujourd'hui, cette reconnaissance est scellée définitivement par l’Ambassadeur de l'Inde qui est venu en Martinique. C’est une fierté pour nous. C’est avec beaucoup d'émotions pour nos ancêtres qui ont souffert de la traversée, des conditions de travail ici. Pour nous, cette reconnaissance était vitale et essentielle pour notre émancipation au sein de la société martiniquaise.
Patrice Rangassamy, Association Swamy Koumoudou (Basse-Pointe)
De la reconnaissance et un immense sentiment de fierté... Certains représentants parlent même d’annonce historique.