Josué Roset s’est lancé dans l’univers du sport automobile en 2018. Jeune coureur, il attend beaucoup de la nouvelle ligue créée au début du mois de juillet.
À part les courses, on n’a pas de moyen d’utiliser les voitures, puisque ce sont des véhicules qui ne sont pas homologués pour être sur la route ouverte. Si on n’a pas d’infrastructure pour pouvoir procéder à nos réglages, faire des essais et garder le pied à l'étrier. (...) On eu une grosse chance comme le MRT (ndlr : Martinique Rallye Tour). Avoir du roulage c’est toujours bien.
Josué Roset, pilote
Un sentiment partagé par Madame Roset, copilote. Elle souhaiterait voir plus de femmes aux commandes, mais aussi, un excès à un éventail de formations.
Car depuis plus de 50 ans, le sport automobile martiniquais, c’est avant tout une bande de passionnés. La discipline était jusqu’à ce jour gérée par des ligues situées dans l’Hexagone. Une situation qu’il fallait régulariser, notamment pour permettre d’obtenir des financements plus importants.
En tant qu’ancien président d’association, je pense que ça pourra soulager les associations au niveau des officiels, des licences, même au niveau des commissaires de route où ça devient de plus en plus compliqué.
Pour relever ce nouveau défi, c’est Simon Jean-Joseph qui a été choisi comme président. Le pilote iconique apparaît aux yeux de tous comme l’homme de la situation, capable d'insuffler une nouvelle dynamique.
Je vais essayer d'œuvrer avec quelques acteurs autour de moi pour rendre le sport auto plus accessible et faire en sorte qu’on puisse le développer ici, en Martinique.
Guy-Raphaël Pain, ancien président de l'ASAM
En attendant le retour des grosses cylindrées sur le bitume au mois de septembre, les membres de la ligue ont installé les commissions permettant de traiter les grandes thématiques du sport automobile en Martinique.