L'usage de la mousse de polystyrène est interdit à Saint-Vincent et les Grenadines

Les barquettes en mousse de Polystyrène sont interdites à Saint-Vincent et les Grenadines.
Depuis le 1er mai 2017, le gouvernement de Saint-Vincent et les Grenadines élimine progressivement la mousse de polystyrène dans le pays. Utilisé pour emballer les plats à emporter, les autorités ne veulent plus de ce produit non biodégradable et polluant.
Les entreprises de Saint-Vincent et les Grenadines ont jusqu'au 1er janvier 2018 pour écouler leurs stocks d’emballages en mousse de polystyrène. Les supermarchés qui utilisent ces emballages pour les œufs, les viandes et les fruits et légumes sont également concernés par cette interdiction.

 

Ne l’importez plus. Ne la vendez plus. Ne l’utilisez plus pour vendre les produits alimentaires, dit Camillo Gonsalves, ministre du Développement durable à Saint-Vincent et les Grenadines.

Le gouvernement de Saint-Vincent et les Grenadines veut adopter une politique de développement durable. Selon les restaurateurs qui vendent des plats à emporter en barquettes, la nourriture coûtera plus cher à cause de cette interdiction.  

Un restaurateur sur place affirme qu’il utilise entre 4 000 et 5 000 barquettes en mousse de polystyrène par semaine. Les emballages biodégradables coûteront presque 200% plus cher.

Pour réduire l’impact sur le prix de la nourriture, le gouvernement s’engage à exempter les emballages biodégradables de la TVA, actuellement à 16% à Saint-Vincent et les Grenadines.
Camillo Gonsalves, ministre du développement durable à St. Vincent et les Grenadines
Malgré l’augmentation des prix, les importateurs des emballages à Saint-Vincent et les Grenadines estiment que l’interdiction est une bonne chose pour le pays. La mousse de polystyrène, fabriquée à base de produits pétroliers, est toxique lorsqu’elle est chauffée. De plus, les consommateurs jettent leurs emballages dans la nature et cette matière ne se dégrade jamais.

Mis à part Saint-Vincent et les Grenadines, le Guyana est le seul pays membre de la CARICOM (un groupement de 20 pays de la région), à interdire la mousse de polystyrène.

À partir du 1er février 2018, les contrevenants encourent une amende de 1 500 euros et/ou un an d’incarcération pour vente et distribution d’emballages en mousse de polystyrène à Saint-Vincent et les Grenadines.