Cette possibilité suggérée par les juges d’instruction à l'issue de l'audition des plaignants ce mercredi 20 janvier 2021 a suscité surprise et colère. La disparition de pièces et le délai de prescription des faits ont été évoqués.
Pascal Tourbillon de l'Assaupamar, Louis Boutrin avocat d'Écologie Urbaine et le docteur Jos Pélage de l'Amses n'en reviennent toujours pas. Après leur audition par les juges d'instruction de Paris par visioconférence ce mercredi 20 janvier 2021, ces derniers leur ont laissé entendre qu'il y a de fortes probabilités que l'affaire se solde par un non-lieu.
Ce qui veut dire qu'il n'y aura pas de procès concernant la question de l'empoisonnement au chlordécone.
En cause, la disparition de pièces du dossier et le délai de prescription des faits ont été évoqués. Un coup dur pour les plaignants qui avait déposé plainte depuis une quinzaine d'années.
Écoutez la réaction Pascal Tourbillon, responsable de la commission juridique de l'Assaupamar, il est interrogés par Christine Cupit.
Pascal Tourbillon (réaction possible non-lieu)
Écoutez la réaction de Louis Boutrin, avocat d'Écologie Urbaine interrogés par Christine Cupit.
Louis Boutrin (réaction possible non-lieu)
Les auditions se poursuivent demain (jeudi 21 janvier 2021) avec la partie civile qui sera entendue sur ce dossier.