Josette Manin, Rodolphe Désiré, Guy Lordinot, Max Orville et Anicet Turinay, analysent la problématique de la vie chère en Martinique et souhaitent porter leur contribution à la résolution du conflit en cours.
Cette crise - l'une des plus graves après celles de 1959, 1961 et 2009 - ne peut nous laisser insensibles et nous incite à prendre position fermement. Face au constat dramatique de la situation économique et sociale actuelle, nous affirmons notre soutien au combat légitime contre la vie chère, tout en dénonçant les violences et les exactions.
Les signataires
Dans leur communiqué du 2 décembre dernier, les ex-parlementaires déplorent aussi "la précarité croissante et la paupérisation d'une partie de la population martiniquaise", ce qui conduit selon eux, à "l'accroissement des inégalités et de la fracture sociale". Mais ils fustigent également les "menaces" envers des élus.
"Décider collectivement des actions à mener"
Nous dénonçons les nombreuses menaces et les incitations à la violence à l'encontre des élus de la Martinique, notamment les appels à attaquer les maires, [et] exprimons notre entière solidarité envers eux.
Les ex-élus(Josette Manin, Rodolphe Désiré, Guy Lordinot, Max Orville et Anicet Turinay)
Eu égard à la situation, les 5 signataires proposent une rencontre entre l'ensemble des élus locaux, anciens et en cours de mandat, "afin de décider collectivement des actions à mener".