Les deux objectifs poursuivis par la commission d'enquête parlementaire sur le coût de la vie Outre-mer dans les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74 de la Constitution sont clairs. D’abord, étudier les mécanismes et les causes du coût de la vie dans nos territoires. Puis, établir un diagnostic complet et précis pour proposer des solutions afin de réduire la cherté de la vie.
Elle est compétente pour tous nos territoires (à l’exception de la Nouvelle-Calédonie) : Wallis-et-Futuna, Polynésie française, La Réunion, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Guadeloupe, Guyane et Martinique.
Elle est composée de dix membres, dont six élus d’Outre-mer, en plus de Johnny Hajjar : Estelle Youssoufa (sans étiquette, Mayotte), Nicolas Metzdorf (Renaissance, Nouvelle-Calédonie), Philippe Naillet (Nupes, La Réunion), Jean-Hughes Ratenon (Nupes, La Réunion) et Frantz Gumbs (Modem, Saint-Barthélemy et Saint-Martin).
Sa première tâche consistera à mettre à nu les mécanismes à l’origine du coût de la vie : les revenus, les prix, les impôts, les taxes, les transferts de l’État et le sous-financement de nos collectivités.
Dans un second temps, cette instance devra indiquer des préconisations aux pouvoirs publics afin de faire baisser durablement les prix dans nos pays.
Contribuer à rendre la vie moins onéreuse
De par ses attributions légales, la commission a prévu d’auditionner les institutions et les experts disposant de chiffres et d’analyses sur le coût de la vie outre-mer. Elle entendra également les acteurs économiques, notamment ceux qui sont en situation de monopole ou d'oligopole. Elle convoquera aussi les responsables politiques de nos territoires, les chefs des services de l’État et les ministres directement concernés.
Son rapporteur Johnny Hajjar se dit "résolument déterminé à ce que cette commission d'enquête puisse être un pas important pour une meilleure prise en compte de nos réalités et pour l'avenir de nos peuples et de nos territoires dits ultramarins". Cette déclaration se situe dans le droit fil des engagements souscrits par le député de Martinique lors de son élection, en juin 2022.
Je resterai pleinement mobilisé jusqu'à l'amélioration effective des conditions de vie de nos ménages et de la santé de nos associations, de nos entreprises et de nos collectivités territoriales, tout en libérant l'initiative et en garantissant une véritable démocratie économique.
Johnny Hajjar, député de Martinique
Les travaux de la commission commenceront durant la semaine du 13 mars 2023 pour une durée de cinq mois. Elle rendra son rapport le 8 août 2023.