La sénatrice de Martinique a interpellé Jacqueline Gourault, la ministre de l’Intérieur sur la prise en compte des violences conjugales ce mercredi 24 janvier. Il s'agissait des questions d’actualité au Gouvernement.
"Madame la Ministre, votre gouvernement a annoncé vouloir faire de la lutte contre les violences faites aux femmes une priorité. Les violences au sein des couples, dont les femmes sont les premières victimes, comptent parmi les faits les plus difficiles à déceler". C'est en ces termes que Catherine Conconne s'est adressée ce mercredi 24 janvier à Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.
La Sénatrice poursuit avec des propositions qui se veulent concrètes et qui font suite à sa rencontre avec le Parquet de Fort-de-France (Martinique). Il s'agit des projets de loi concernant la Justice qui viendront en débat au Parlement dans les prochaines semaines.
Ainsi, elle propose une meilleure prise en compte des violences conjugales "en établissant une mesure spécifique dans l’état 4001 -c’est-à-dire le relevé mensuel des crimes et délits enregistrés par les services de police et de gendarmerie qui permet d’évaluer l’évolution de la délinquance- et, d’autre part, la mise en place d’un cadre plus favorable aux dépôts de plainte relatifs à ces violences".
Si Jacqueline Gourault a confirmé la nécessité de mieux mesurer ces actes de violence, "elle n'a pas répondu sur le fond", estime Catherine Conconne. La ministre a tout de même proposé d'étudier la demande de la sénatrice martiniquaise dans le cadre des Assises de l'Outre-mer et a indiqué réfléchir à la création d'un Observatoire de l'égalité en Martinique.
La Sénatrice poursuit avec des propositions qui se veulent concrètes et qui font suite à sa rencontre avec le Parquet de Fort-de-France (Martinique). Il s'agit des projets de loi concernant la Justice qui viendront en débat au Parlement dans les prochaines semaines.
Seul un fait de violence conjugale sur dix fait l’objet d’une plainte
Ainsi, elle propose une meilleure prise en compte des violences conjugales "en établissant une mesure spécifique dans l’état 4001 -c’est-à-dire le relevé mensuel des crimes et délits enregistrés par les services de police et de gendarmerie qui permet d’évaluer l’évolution de la délinquance- et, d’autre part, la mise en place d’un cadre plus favorable aux dépôts de plainte relatifs à ces violences".
Si Jacqueline Gourault a confirmé la nécessité de mieux mesurer ces actes de violence, "elle n'a pas répondu sur le fond", estime Catherine Conconne. La ministre a tout de même proposé d'étudier la demande de la sénatrice martiniquaise dans le cadre des Assises de l'Outre-mer et a indiqué réfléchir à la création d'un Observatoire de l'égalité en Martinique.