Voir une voiture qui évolue toute seule sur la route, il y a 10 ans encore, on aurait pensé que c’est de la science-fiction. Et bien le véhicule autonome c’est pour bientôt. Du coup ces derniers jours le gouvernement a lancé une réflexion sur cette petite révolution technologique.
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Imaginez-vous au volant, mais vous pouvez lire un journal, consulter votre portable ou votre tablette en toute sécurité. En somme utiliser vos mains sans avoir à les laisser en position 10h10 sur le volant. Un rêve qui sera bientôt une réalité avec la voiture autonome.
Dès 2019, les premiers tests des modèles les plus évolués vont débuter en France sur routes ouvertes. Ces voitures affichent ce qu’on appelle une autonomie de niveau 3 et 4. C'est-à-dire que le conducteur peut lâcher le volant, mais il doit être capable de reprendre le contrôle rapidement. Et pour le niveau 4 la voiture peut évoluer toute seule, mais seulement sur certains axes.
La technologie est déjà très avancée, il y a des prototypes qui circulent sur les routes aux États-Unis et en Chine par exemple. Mais la législation n’est pas encore prête à accepter ce type de véhicule en France. Le gouvernement a donc élaboré un document d’une centaine de pages pour adapter la réglementation.
Les premières décisions seront arrêtées d’ici un trimestre à l’occasion de la présentation au conseil des ministres de la Loi sur les orientations des mobilités. Il s’agit de se préparer à l’arrivée de véhicules autonomes d’ici 2020 à 2022 et de faciliter la cohabitation sur nos routes.
Parmi les chantiers, il faudra adapter le Code de la route et le permis de conduire. Mais la question la plus épineuse à régler porte sur la responsabilité pénale en cas d’accident. C’est le conducteur qui a lâché le volant, qui sera fautif ou le constructeur qui a mis au point le véhicule ?
Il y a deux mois déjà dans l’état de l’Arizona aux États-Unis, un soir un prototype de robot taxi de la marque Uber a écrasé un piéton qui a traversé en dehors des passages cloutés. Il s'agit du premier accident mortel impliquant un véhicule autonome. Cependant, il n’est pas certain que cela entraîne le coup d’arrêt de cette nouvelle technologie.
Dès 2019, les premiers tests des modèles les plus évolués vont débuter en France sur routes ouvertes. Ces voitures affichent ce qu’on appelle une autonomie de niveau 3 et 4. C'est-à-dire que le conducteur peut lâcher le volant, mais il doit être capable de reprendre le contrôle rapidement. Et pour le niveau 4 la voiture peut évoluer toute seule, mais seulement sur certains axes.
Le système contrôle toutes les fonctions du véhicule, comme l’accélération et le freinage
La technologie est déjà très avancée, il y a des prototypes qui circulent sur les routes aux États-Unis et en Chine par exemple. Mais la législation n’est pas encore prête à accepter ce type de véhicule en France. Le gouvernement a donc élaboré un document d’une centaine de pages pour adapter la réglementation.
Les premières décisions seront arrêtées d’ici un trimestre à l’occasion de la présentation au conseil des ministres de la Loi sur les orientations des mobilités. Il s’agit de se préparer à l’arrivée de véhicules autonomes d’ici 2020 à 2022 et de faciliter la cohabitation sur nos routes.
Parmi les chantiers, il faudra adapter le Code de la route et le permis de conduire. Mais la question la plus épineuse à régler porte sur la responsabilité pénale en cas d’accident. C’est le conducteur qui a lâché le volant, qui sera fautif ou le constructeur qui a mis au point le véhicule ?
Il y a deux mois déjà dans l’état de l’Arizona aux États-Unis, un soir un prototype de robot taxi de la marque Uber a écrasé un piéton qui a traversé en dehors des passages cloutés. Il s'agit du premier accident mortel impliquant un véhicule autonome. Cependant, il n’est pas certain que cela entraîne le coup d’arrêt de cette nouvelle technologie.