Médecins généralistes, personnels hospitaliers, néo-libéraux, de la PMI se sont réunis ce jeudi matin (29 juin) pour faire le bilan de l'épidémie du virus zika qui a frappé la Martinique en 2016. Un séminaire organisé par l'ARS, afin de partager leurs expériences sur le terrain.
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En 2016, le zika a touché plus de 36 000 personnes, dont plus de 700 femmes enceintes. Il était donc primordial pour les professionnels de santé et l’ARS, de pouvoir tirer les leçons de l’épisode Zika, afin d’éviter une nouvelle épidémie de même ampleur. En effet, tout comme le chikungunya et la dengue, il s'agit d'un problème de santé publique.
Plusieurs actions ont été mises en place notamment, pour assurer le suivi des femmes enceintes atteintes du zika et de leurs bébés.
C’est la mission de Brigitte Salegue, puéricultrice, nommée en mars dernier comme coordinatrice par l’ARS "tous ces enfants ont de la naissance jusqu'à 6 mois un suivit avec la pédiatre ou en PMI. Quand l'enfant aura un an, il faut tout recontrôler. Il faut savoir qu’il n’y a pas de loin de 700 maman et bébé dont il faut assurer le suivit".
Malheureusement une thématique pose toujours des problèmes, c’est bien évidemment, la lutte anti-vectorielle et la démoustication, notamment à cause du fléau des VHU, les véhicules hors d’usage. Ils constituent un vivier idéal, pour les larves de moustiques, tout comme les vases à fleurs ou les pneus de voitures. "C'est une vraie problématique. Si chacun y met du sien, on peut évacuer les véhicules et ça évite effectivement d'aggraver les problématiques que l'on rencontre quand o a des épidémies de dengue et de chikungunya et de zika. Sur plusieurs années on est à plus de 300 véhicules évacués" confirme Valérie Soudes, responsable de l’environnement à la ville du Marin.
L’objectif final de ce retour d’expérience c’est aussi, de renforcer la lutte contre le zika. Car la fin de l’épidémie ne signifie pas pour autant, que le virus ne circule plus. La vigilance reste encore et toujours de mise.
Plusieurs actions ont été mises en place notamment, pour assurer le suivi des femmes enceintes atteintes du zika et de leurs bébés.
C’est la mission de Brigitte Salegue, puéricultrice, nommée en mars dernier comme coordinatrice par l’ARS "tous ces enfants ont de la naissance jusqu'à 6 mois un suivit avec la pédiatre ou en PMI. Quand l'enfant aura un an, il faut tout recontrôler. Il faut savoir qu’il n’y a pas de loin de 700 maman et bébé dont il faut assurer le suivit".
Une réunion pour faire le bilan
Cette journée était l’occasion pour les participants d’échanger sur leurs expériences sur le terrain, et ainsi faire remonter les faiblesses afin de s'améliorer.Malheureusement une thématique pose toujours des problèmes, c’est bien évidemment, la lutte anti-vectorielle et la démoustication, notamment à cause du fléau des VHU, les véhicules hors d’usage. Ils constituent un vivier idéal, pour les larves de moustiques, tout comme les vases à fleurs ou les pneus de voitures. "C'est une vraie problématique. Si chacun y met du sien, on peut évacuer les véhicules et ça évite effectivement d'aggraver les problématiques que l'on rencontre quand o a des épidémies de dengue et de chikungunya et de zika. Sur plusieurs années on est à plus de 300 véhicules évacués" confirme Valérie Soudes, responsable de l’environnement à la ville du Marin.
L’objectif final de ce retour d’expérience c’est aussi, de renforcer la lutte contre le zika. Car la fin de l’épidémie ne signifie pas pour autant, que le virus ne circule plus. La vigilance reste encore et toujours de mise.