Le graphite, « c’est le pétrole de demain » aiment dire les économistes spécialistes des matières premières. Ce minerai entre dans la fabrication des batteries de voitures électriques.
Le projet consiste à importer du minerai brut de Madagascar pour le traiter à Maurice. Grosso modo il faut une tonne de graphite brut pour obtenir 100 kilos de graphite raffiné prêt à entrer dans la composition de la batterie. Une seule voiture électrique comporte entre 50 et 100 kilos de ce matériau.
Le problème est que l’usine sera nécessairement polluante, menaçant de contaminer l’air et les nombreux entrepôts de produits alimentaires dans le port. Le projet a fait l’objet d’un débat au parlement. Le gouvernement s’engage à suivre les recommandations des scientifiques.
L’opposition alerte sur les précautions prises en Suède où une raffinerie de ce type a été construite à 30 kilomètres de toute habitation. S’il fallait adopter une telle précaution, l’usine ne pourrait en aucun cas s’installer à Maurice.
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