Le programme :
"Mayotte 1ère C'Net" de lundi à vendredi 19H50.
Chaïma est partie à la rencontre des jeunes stagiaires du BAFA à Dembeni (Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur). Le but de cette formation mise en place par le CEMEA et la commune était de mettre fin aux conflits inter-villages qui opposent trop souvent les jeunes de Mayotte.Les témoignages :
La fête du court-métrage sur France Télévisions
L'édition 2013 sur Mayotte 1ère est consacrée à l'éducation à la parentalité avec cette compilation de courts métrages que vous pourrez redécouvrir mardi 16 décembre à 20H30. Chaque sketche aboutit à un conseil. Il sont en Shimaore sous-titrés en Français. Produits par le REAAP 976 et le CEMEA, ils ont été diffusés sur nos antennes et projetés lors de rencontres dans les villages.Les enfants d'Hampathé Bâ
Autre temps fort de la soirée du mardi 17 décembre, la diffusion du documentaire d'Emmanuelle Villard.Souleymane Diamanka, slammeur, a grandi à Bordeaux avec ses parents de culture peule. Il ”recycle” les dires de son père et de sa mère dans sa poésie urbaine. Mamadou Dème et Aïchatou Saw, tous deux peuls également, vivent en région parisienne. Tout en étant très actifs et inscrits dans la société française, ils sont, chacun à leur manière, passeurs de leur forte culture d’origine.
Avec ce film programmé dans le cadre du Festival du Film d'Education, le CEMEA de Mayotte a voulu mettre l'accent sur l'importance de la transmission des valeurs entre les générations.
La question est d'actualité dans notre département avec le problème de la survie des langues régionales et la place des parents dans l'éducation universelle. Une émission M'Parano animée par Saandati en présence de la réalisatrice a été programmée sur Mayotte 1ère la radio pour parler de ce film. Nous avons recueilli quelques réactions, notamment à l'occasion de remises de diplômes à des parents méritants à Labattoir. C'était le 5 novembre dernier.
Quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Hamadou Hampâté Bâ est l'auteur africain le plus souvent cité pour sa phrase : "En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle". Il est né en 1901 au Mali en Bandiagara et il est mort en 1991. Disciple de Tierno Bokar, il a consacré sa vie à sauver de l'oubli les trésors de la tradition orale du monde peul. Son oeuvre écrite est considérable, son activité inlassable. D'importantes responsabilités lui ont été confiées dans l'administration, dans la diplomatie de son pays et à l'UNESCO. Il est pour l'Afrique noire le gardien de la mémoire, de la tradition orale qu'il a bien souvent couché sur papier et est devenu, de ce fait, le défenseur vigilant d'une civilisation si longtemps méconnue. Historien, écrivain, conteur, poète, penseur, frère des hommes, il est surtout connu en France pour la lutte qu'il mena en faveur de la réhabilitation des traditions orales africaines en tant que source authentique de connaissances et partie intégrante du patrimoine culturel de l'humanité.
Les activités du CEMEA de Mayotte sur leur site