Prise d' armes du 11 novembre 2014 à Mayotte .


 La prise d' armes du 11 novembre a été présidée par le Lieutenant - colonel Jean de MESMAY , commandant militaire de Mayotte en présence du préfet Seymour MORSY et du maire de Dzaoudzi - Labattoir , Said omar OILI  C'est dans cette commune que cette célébration a été décentralisée cette année.
 




 La prise d' armes de l' armistice du 11 novembre 2014 a été présidée par le Lieutenant - colonel Jean de MESMAY, commandant militaire de Mayotte en présence du préfet Seymour MORSY et du maire de Dzaoudzi - Labattoir, Said Omar OILI.
C'est dans cette commune que cette célébration a été décentralisée cette année.
 
SEYMOUR MORSY, PREFET DE MAYOTTE

      " Cette commémoration du 11 novembre est un exercice de mémoire "

 Pour le préfet, Seymour MORSY, " cette commémoration est d'abord un exercice de mémoire, c'est - à - dire , de respect,pour ceux qui sont tombés là - bas.
Ensuite, le fait qu' après cette guerre là, il y en a eu une autre, il n' en faut plus après.
La présence des jeunes, le fait qu'ils aient chanté la Marseillaise montre à quel point on est à la fois dans un exercice de mémoire, de respect, de passé mais également de projection d'avenir, de confiance en l' avenir.
C'est une très belle cérémonie et aujourd'hui le président de la République, François Hollande va dans le nord de La France inaugurer un mémorial pour 600.000 personnes qui sont tombées et cette mémoire là qui fait que par ordre alphabétique, tout le monde se retrouvera réuni parce qu'ils sont morts au nom d' un idéal, il y a quelque chose de terriblement symbolique, une grande émotion."

Le maire et conseiller général de Dzaoudzi - Labattoir, SZaid Omar OILI et Ali Mohamed Boina, Délégué général du Souvenir français pour Mayotte
   " La liberté n' est pas une fin en soi, la liberté est une quête..."

Pour Saïd Omar Oili, " c'est mieux de faire ces cérémonies dans les villages afin que les gens, les élèves, et surtout les plus jeunes prennent conscience que la liberté, ce n'est une fin en soi mais elle est une quête...
si nous sommes là aujourd'hui, c'est que d'autres ont sacrifié leur vie et ce sacrifice ne doit pas être vain. 
Il doit être rappelé chaque fois à toutes les générations. Il est nécessaire que ces cérémonies se délocalisent dans certains lieux et se passent dans les communes comme aujourd'hui à Dzaoudzi - Labattoir.
Il y a la ferveur de toute la population et ces élèves qui ont chanté la Marseillaise, c'est extraordinaire. "