En intervention en Petite Terre, le lieutenant-colonel Pech a été gravement blessé au visage. 8 personnes sont poursuivies pour violence avec guet-apens ayant entraîné une ITT de plus de 8 jours, avec usage ou menace d’une arme et sur une personne dépositaire de l’autorité publique.
La nuit du 13 au 14 mai 2017 restera gravée à jamais dans l’esprit du lieutenant-colonel Olivier Pech. Ce jour-là, des bandes s’affrontent violemment à Labattoir et Pamandzi, obligeant la gendarmerie à intervenir. Les militaires sont dépassés par l’ampleur des violences, si bien que du renfort est envoyé de Grande Terre pour disperser les jeunes. Le lieutenant-colonel Pech se rend sur les lieux et au niveau du boulevard des amoureux, il tombe dans une embuscade. Une dizaine de jeunes encerclent son véhicule et l’un d’entre eux jettent un pavé de 700 g sur les vitres. Le projectile et les bouts de verre atteignent le visage du gendarme.
Dans un premier temps, il est transféré au CHM à Mamoudzou. Puis il sera évasané vers La Réunion. Au total, Olivier Pech aura plus de 20 jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Et aujourd’hui encore, il porte les stigmates de cette nuit cauchemardesque.
Huit personnes qui étaient mineures au moment des faits passent à partir de ce mercredi devant la cour d’assises. L’audience doit durer une semaine en présence d’Olivier Pech, qui a fait le déplacement depuis l’Hexagone.
Les prévenus risquent gros, jusqu’à 30 ans de prison.