[ACTU REGIONALE] A Madagascar, le président Andry Rajoelina croit toujours dur comme fer à son traitement à base de plantes.

Un premier cas de coronavirus révélé aux Comores. Ce n’est pas des Comores qu’est venue l’information, mais de Mayotte. A la Réunion, on a assisté à une deuxième journée consécutive sans aucun cas de coronavirus.
  • Un premier cas de coronavirus révélé aux Comores. Ce n’est pas des Comores qu’est venue l’information, mais de Mayotte.
Une personne de nationalité française a été testée positive au covid-19. Elle faisait partie des 63 français rapatriés des Comores vers Mayotte et placés en quarantaine dans une caserne du RSMA lundi dernier.  Ce passager, un homme d’une cinquantaine d’années, présentait des signes de la maladie. Il a été testé dès son arrivée à Mayotte à bord d’un avion de rapatriement spécialement affrété par l’ambassade de France à Moroni. L’avion de la compagnie Ewa est parti prendre les passagers dans l’île d’Anjouan. Certains étaient venus de Moroni vers Anjouan par leurs propres moyens. C’est le cas de ce passager. C’est la première preuve indiscutable que le coronavirus est effectivement entré aux Comores. Il n’avait jusqu’alors pas été détecté. L’ambassadrice de France aux Comores a fourni aux autorités de Moroni  les indications détaillées sur les lieux de séjour et les contacts que ce ressortissant a eu aux Comores pendant sa présence du 3 mars au 13 avril en Grande Comore. 

A la Réunion, on a assisté hier à une deuxième journée consécutive sans aucun cas de coronavirus
Des tests de dépistages sont effectués à La Réunion.
Depuis deux jours, le compteur reste à 390 cas à partir du tout premier détecté le 11 mars. Sur ces 390 personnes détectées, 237 patients sont guéris. 
Il n’en reste pas moins que le confinement reste de rigueur, même si certaines professions durement impactées par l’inactivité commencent à s’impatienter.
Comme à Mayotte et partout dans le monde, les couturiers tournent à plein régime. La municipalité de St Denis à elle seule a passé commande de 200 000 masques de fabrication locale. 
 
  • Il ne reste donc plus aucune nation de l’Océan-Indien épargnée par le virus ; mais tout de même une île résiste tel un village gaulois : c’est l’île Rodrigues
Rodrigues est entrée en déconfinement total depuis hier  soir 20H00. Après quatre semaines de confinement, la vie va reprend normalement pour tous les secteurs sauf un : les écoles. Elles resteront fermées. C’est une stratégie toute contraire de ce que l’on prévoit en France. Les derniers passagers arrivés de Maurice en mars ont eu largement le temps de finir leur quatorzaine surveillée. Aucun cas n’est entré sur l’île. Il n’y a aucune raison qu’il y en ait sauf si Air Mauritius reprend ses liaisons. En théorie c’est prévu pour le 4 mai. Mais c’est loin d’être fait. Il y a des résistances, car ce serait le meilleur moyen de faire plonger Rodrigues dans l’épidémie subie par l’île mère, Maurice.
Cela dit, les rodriguais vont devoir se serrer la ceinture. Il n’y a plus de tourisme du tout. L’activité économique reprend certes, la pêche, l’agriculture,  mais il y a désormais beaucoup moins d’argent.
 
  • A Madagascar, le président Andry Rajoelina croit toujours dur comme fer à son traitement à base de plantes.

Et voilà qu’un ancien président arrive aussi avec une autre ordonnance
Il s’agit de Didier Ratsiraka, surnommé « l’amiral rouge» qui a présidé aux destinées de  la grande île pendant 27 années. Lui ce ne sont pas des plantes qu’il prescrit mais une association de macrolide – un antibiotique – associé avec des cephalosporinées de troisième génération. C’est aussi un antibiotique… Didier Ratsiraka n’est pas médecin, mais il tenait à apporter sa pierre dans un traitement alternatif à celui du professeur Raoult à base de Chloroquine. Ratsiraka en connait un rayon sur la chloroquine, la nivaquine puisque des doses de cheval l’ont rendu presque aveugle alors qu’il soignait un paludisme dans sa jeunesse.