L'actualité régionale à travers la presse 11 Octobre

LA REUNION

L’expulsion des migrants Sri-Lankais ne se passe pas comme prévu


Les 8 migrants ont été accompagnés par 6  policiers de la PAF vers l’Ile Maurice pour y prendre un autre vol vers le Sri-Lanka. Pour ce deuxième tronçon du voyage, il était prévu qu’il n’y ait plus d’escorte. Mais la compagnie aérienne a refusé de les embarquer sans escorte policière, pour des raisons de sécurité. Tout ce monde, migrants et policiers, s’est retrouvé bloqué en zone de transit à Maurice. La solution est de prendre des billets pour les policiers français pour aller jusqu’au Sri-Lanka mais la note est évidemment salée. Les compagnies aériennes ne font pas de cadeau pour ce genre de transport.
Rappelons que ces 8 Sri-Lankais sont arrivés à la Réunion le week-end dernier après avoir traversé tout l’ouest de l’Océan Indien sur un petit bateau de pêche. La préfecture avait décidé de ne pas leur accorder l’asile.



COMORES

Le président comorien Azali Assoumani s’est envolé pour l’Arménie


Il participe au sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie qui se tient cette année à Erevan, la capitale de l’Arménie. Une nouveauté pour ce départ présidentiel ; il y avait  beaucoup moins de monde autour du tapis rouge. Une note officielle est sortie récemment limitant désormais l’accès à l’aéroport aux seuls membres du gouvernement pour les arrivées et départs des voyages présidentiels. Auparavant une foule de supporters était à chaque fois organisée occasionnant des coûts financiers et des problèmes de sécurité.



Le journal « Al Watwan » évoque un « malentendu en perspective » dans l’éducation à Anjouan

Le ministre de l’Education Nationale a demandé à ses services de s’occuper de l’affectation des enseignants dans l’île d’Anjouan. Or, jusqu’à présent, mis à part le lycée de Mutsamudu, c’est le gouvernorat local qui s’occupait de ces questions. « Il faut dire que, dans les semaines écoulées, le ministre a déjà eu affaire à la désobéissance d’une grande partie du corps enseignant et des chefs des établissements au niveau de Ndzuani » écrit le journal.
C’est une conséquence directe de la nouvelle constitution plus centralisatrice, diversement interprétée par les administrations, qu’elles soient insulaires ou de l’Union.




MADAGASCAR

L’affaire des hélicoptères de la campagne électorale n’est toujours pas réglée


Les candidats les plus fortunés de la campagne, surtout Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ont loué des hélicoptères en Afrique du Sud pour sillonner Madagascar d’un meeting à l’autre avant les élections du 7 novembre. Selon eux, l’aviation civile malgache a multiplié les tracasseries pour les empêcher de voler. L’intervention du 1er ministre de transition n’a rien réglé. L’administration est tatillonne sur les procédures ; elle veut des éclaircissements. S’agit-il de vols privés ou de vols commerciaux ? Toutes les conditions de sécurité sont-elles réunies ? Pour le moment, les appareils sont cloués au sol.
Au total, 11 hélicoptères seront loués chacun à environ 12 000 euros par jour.
Les campagnes électorales coûtent très cher à Madagascar. Il n’y a pas de loi imposant la transparence sur l’origine des fonds.